Rencontre avec Peru Peru : premier album (Peru Peru / 2014)


PIL011_PeruPeruLP

Voilà bientôt trois ans que Peru Peru n’avait pas pressé de galette. La dernière s’appelait Jean Barbaris, et nous leur consacrions alors un focus. Leur premier album, intitulé sobrement Peru Peru, est fraichement sorti aujourd’hui même, lundi 26 mai, chez Play It Loudly Records.

L’occasion, pour nous comme pour vous, de faire le point sur les péripéties de Peru Peru.

Trois ans d’absence, c’est bien ça ? Pourquoi tant d’attente pour sortir cet album ?

Nous avons toujours continué à jouer, mais c’est vrai que depuis deux ans le rythme s’est ralenti. D’autres projets ont vu le jour, comme Vilain pour Olivier et Rêve pour Julie. On sentait qu’une page se tournait et avant qu’elle ne se tourne définitivement, on avait besoin d’aller au bout en sortant cet album. C’est pour nous l’aboutissement de notre aventure collective, c’est sans doute pour ça que nous y sommes tous très attachés.

» La suite !



GRINDI MANBERG : INFLUENCES


Après une première interview qui consistait à mieux comprendre les origines du projet Grindi Manberg, nous poursuivons l’expérience en creusant cette fois-ci en direction des influences qui parsèment sa musique. Influences plus ou moins conscientes, d’abord musicales, puis visuelles. Grindi Manberg, c’est aussi un monde d’images que nous ne pouvions laisser de coté…

MUSICALES

Ta musique est souvent associée au courant New Wave. Trouves-tu ça juste ? Qu’est-ce qui selon toi définit au mieux ce courant ? Comment penses-tu le rôle des influences dans ta musique ? Comment parviens-tu à dépasser le simple clin d’œil à une époque révolue ?

Ah, les étiquettes musicales… ! Je ne sais pas définir un style donc encore moins le mien et, à vrai dire, ça ne m’intéresse pas. New Wave, ça sonne bien, ça me plaît, on y range des groupes que j’aime. S’il faut choisir une case, pourquoi pas celle-là. J’ai un rapport aux influences assez délicat pour ne pas dire conflictuel. Je suis très inhibé par tout ce qui peut me venir à l’esprit quand je compose. Je laisse de côté la majorité de que je joue spontanément et m’enferme constamment dans un travail de mineur pour aller creuser là où ça ne me rappelle rien. Je sais que je ne réinventerai pas la musique mais je ne veux pas que la référence soit consciente. Sauf, peut-être, quand la référence est telle que je continue quand même dans son sillon.

» La suite !



GRINDI MANBERG : GENÈSE


Première partie de notre interview consacrée à Grindi Manberg, où il est question de la genèse de cette formation musicale sombre et fascinante. Qui pilote dans l’ombre de ce projet ? Qui est-il, où va t-il ?

Romain Thominot, tu es l’instigateur du projet Grindi Manberg. Peux-tu nous en dire un peu plus sur toi, et en particulier sur ton parcours musical ?

Je joue de la guitare depuis les prémices de l’adolescence. La musique était un loisir avant de devenir essentielle. Grindi Manberg est né de l’envie de m’y consacrer presque entièrement. Ce projet a trois ans. Il s’est développé à Reims dans le cadre bienveillant de la Cartonnerie avec Odilon et Kevin que j’ ai rencontré là-bas.

As-tu eu d’autres projets auparavant ? A quoi ça ressemblait ?

J’en ai eu, oui. Quelques-uns. Grindi Manberg est dans la continuité d’un projet que je portais avec un ami, Jérémy. On était deux sur scène. On a fait quelques concerts. On manquait de temps mais ce fut une aventure précieuse.

Sur scène, on te voit jouer tour à tour du clavier, de la guitare, et de la basse. D’où te vient cette polyvalence ? Joues-tu d’autres instruments ?

J’ai pris des cours de guitare pendant quelques années, loin de toute théorie. Pour le reste, c’est venu comme ça, mais mon jeu est limité. Le Juno, c’est assez simple, surtout en utilisant une pédale de sustain qui maintient les accords quand on ôte ses mains. Se retrouver devant un piano, c’est autre chose. J’aimerais apprendre la batterie. Pour le moment, je tape sur mes genoux et fais claquer mes doigts !

Je voudrais jouer de l’Ondéa, ondes Martenot. Et du hang !

» La suite !



Le meilleur du son Soft Rock volume 2


Après une première compile qui faisait la synthèse entre les marottes des rédacteurs et les propositions diverses, variées, pointues et contrepointues de l’artiste au cours de ses interviews et chroniques, après une deuxième compile rassemblant dix chansons indispensables de Karl Blau sur les centaines que ce roi du lo-fi a pu écrire, Kidsaredead nous fait découvrir ses titres de soft rock favoris dans une troisième compile. Concoctée avec amour par un érudit, vous avez ici encore l’occasion de découvrir de petites merveilles, avec « le meilleur du son soft rock volume 2 ».

Kidsaredead pour Subjective: « Le meilleur du son Soft Rock Volume 2 » by Subjective_Music on Mixcloud

» La suite !



Back to the USA : Deux nouveautés et une vieillerie


kad

Surface To Air Missive

Un nom de groupe que tes potes ne retiendront pas. Album enregistré par un seul homme de 23 ans, Taylor Ross qui n’en est pas à son coup d’essai (Dream Love, Doth, Witch Porn…)

Enregistré sous analgésiques car la légende raconte qu’il s’est déboité la nuque en jouant une partie de batterie particulièrement survoltée.

Les guitares électriques serpentent tels des sentiers de hautes montagnes un jour de bourrasques et sonnent comme si elles étaient branchées directement à ton cerveau par de longs cheveux de hardos tressés. On jurerait entendre un 33tours des Meat Puppets joué en 45.

Ils ont fait la première partie de Of Montreal lors de leur dernière tournée US.

Deux clips en un, bien vu.

» La suite !



NICK DRAKE / Pink Moon (1972)


drake

Quand j’étais ado, on m’avait passé un morceau de Nick Drake et via le minibus, j’ai pu écouter Pink Moon. Ça a été une vraie découverte. C’est un album simple et vraiment direct où il n’y a souvent que le chant et la guitare. Ce n’est pas de la folk gnian-gnian avec du trémolo dans la voix, des paroles sur la maman et quelques violons rajoutés par-dessus. Les paroles sont magnifiques. Drake a réussi à faire un disque sensible et intimiste, sans que ça ne tombe dans les clichés du garçon qui chante seul avec une guitare. La production est superbe : Drake était un vrai perfectionniste.

par Jeremy Joseph

» La suite !



KIDSAREDEAD : PICTURES FROM THE PAST


Kidsaredead, The Band from the Past, de retour d’un voyage dans le temps. Retour image d’un enregistrement studio.

Crédits photos : Caroline Raab

» La suite !

</