SAM AMIDON / All Is Well (2007)


Sam Amidon

Reprenant pour cet album des morceaux traditionnels folk des Apalaches, il trouvé le moyen de travailler avec des arrangeurs de musique contemporaine, ce qui donne à cet album un cachet incroyable. On est loin des balades folk chiantes qu’on a l’impression d’avoir déjà entendues et ré-entendues. Ici on a plus l’impression d’une pièce d’orfèvre parfaite et méticuleusement travaillée sans perdre une dose de spontanéité. Le morceau « Little Johnny Brown », tout en puissance retenue, fait frissonner. La voix douce, feutrée de Sam Amidon rappelle un certain songwriter anglais de la fin des années 60 déjà évoque dans ces chroniques… Un très bel album, sans cliché, et avec des arrangements magnifiques, qui berce son auditeur.

Par Jeremy Jospeh

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KARL BLAU


Karl Blau

Comme j’ai eu un 4 pistes assez tôt, j’ai toujours été sensible à la musique lo-fi, produite avec les moyens du bord, à la maison « home made », à un stade pas tout à fait professionnel. Après R. Steevie Moore, avant Ariel Pink, il y a eu Karl Blau.

J’ai découvert sa musique en 2003, il jouait de la basse dans le groupe de Laura Veirs et assurait aussi sa première partie. C’était aussi le début des concerts solo assisté par une pédale de loop. Un exercice qui laisse souvent le musicien aux prises avec sa machine et donne à entendre la construction d’un arrangement au détriment de la chanson. Avec Karl Blau c’était tout l’inverse : j’avais l’impression de voir un mec qui vient de trouver une chanson géniale l’enregistrer sur un 4-pistes, la ligne de basse, l’arpège de guitare, et des chœurs « Beach Boys » sur le pont…

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KIDSAREDEAD


En écoutant The Other Side Of Town, des noms, des chansons nous sont naturellement venus à l’esprit. Plutôt que de faire une interview un peu “classic rock”, où nous aurions interrogé Kidsaredead sur ses standards, ses influences, nous avons décidé de jouer au jeu des ressemblances et des différences. Des titres en amenant d’autres, parfois en contradiction ou ayant un rapport assez indirect avec la musique de Kidasredead, nous sommes arrivés à une bonne douzaine de vidéos, auxquelles Kidsaredead n’a pas manqué de réagir !

« Here, there And Everywhere » des Beatles – 1966

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In The Canopy révèle son premier clip – « 1,2,3,4 Hands »


Nous avons eu aujourd’hui le plaisir de découvrir le tout premier clip d’In The Canopy –  « 1,2,3,4 Hands » – réalisé par Vincent Rouffiac.

C’est peut être l’histoire d’une chute, sûrement celle d’un drame, d’une ballade qui finit mal. Le mouvement fait l’objet d’un traitement minutieux, en accord avec la montée d’énergie qu’on retrouve dans le titre « 1,2,3,4 Hands ». On vous laisse découvrir.

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Kidsaredead @ Buzz Bar 28.01.2014


Ce n’était pas hier soir, mais quasiment. Vincent porte le même T-shirt javelo-psyché teinte 90. Les membres du groupes arborent le même sourire, ce sourire de contentement, ravis de gratter, taper, chanter, de se mouvoir aux rythmes des structures saccadées et hyper-construites de leur musique. Faute d’en avoir été, quelques photos assouviront partiellement la frustration des absents.

Crédits photos : Caroline Raab

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NINE INCH NAILS / The Downward Spiral (1994)


NIN

J’avais un prof très cool en 1994, quand j’étais au collège. Il nous faisait partager ses découvertes sonores — souvent tordues — en classe d’arts plastiques… ce qui a fait naître chez nous une approche créative plus inspirée, parfois violente, et qui nous a valu quelques emmerdes d’ailleurs. Bref, ce jour là, sur le coup de 16h, quand l’agacement d’un adolescent, après deux heures interminables de maths se fait ressentir, nous avons eu le privilège de goûter au succulent nouvel opus de Trent Reznor : The Downward Spiral. Un mélange savant de musique industrielle et de rock alternatif, réalisé dans un endroit où résonnent encore les hurlements de Sharon Tate, épouse de Roman Polanski, victime des délires morbides de Charles Manson et de ses potes un certain 9 août 1969 à LA. Je vous passe les détails sordides. Il s’agit donc ici d’une œuvre complexe, sublime et brutale… un hymne à la destruction et aux plaisirs malsains… Je voulais donc rendre hommage à NIN, mais surtout à l’éducation nationale qui m’a fait suivre la voie du vice plutôt que les mathématiques…

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RADIO ELVIS : LA PLAYLIST


Sur la fin de notre précédente interview avec Radio Elvis, nous avions évoqué ces influences. Quelles sont-elles ? En voici une idée à travers une sélection de titres made in Radio Elvis.

Radio Elvis pour Subjective: « Radio Bandini » by Subjective_Music on Mixcloud

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