SONIC YOUTH / WASHING MACHINE (1995)


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Je retourne toujours à Washing Machine. Il m’arrive parfois de changer d’avis et d’adhérer sans limite à un autre album de Sonic Youth, mais finalement, c’est à nouveau Washine Machine qui l’emporte ; et pas seulement parce que je l’associe à des moments importants (« Romance is a ticket to paradise … »). C’est un des rares albums de Sonic Youth où à aucun moment les paroles ne me déçoivent ou me mettent mal à l’aise, bien au contraire. J’en sors toujours apaisée, débarrassée d’un trop plein de crasses (« Throw all this trash away »), de rancœurs (« Pretend you’re there, pretend it ain’t there »), de doutes (« What I feel inside / That I’m really bad »). Pré-lavage énergique avec « Becuz », « Junkie’s Promise » et « Saucer Like », lavage spécial tissus délicats dès « Washing Machine » jusqu’à « Little Trouble Girl » en passant par « Unwind », essorage avec « No Queen Blues » et « Panty Lies », ralentissement du tambour avec « Thumb » et dernier essorage douceur avec « Skip Tracer » … Et last but not least : « The Diamond Sea ». Si nos machines à laver proposaient le cycle «The Diamond Sea », celui-ci aurait probablement pour fonction de transformer le linge sale en or ou en diamant (pour continuer les métaphores faciles). Pour le moment, ce cycle extrêmement puissant n’existe qu’en version sonore, et ce n’est peut-être pas plus mal : « Your mirror’s gonna crack when [it] breaks into it / And you’ll never never be the same ».

Swan

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