Rencontre avec Peru Peru : premier album (Peru Peru / 2014)


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Voilà bientôt trois ans que Peru Peru n’avait pas pressé de galette. La dernière s’appelait Jean Barbaris, et nous leur consacrions alors un focus. Leur premier album, intitulé sobrement Peru Peru, est fraichement sorti aujourd’hui même, lundi 26 mai, chez Play It Loudly Records.

L’occasion, pour nous comme pour vous, de faire le point sur les péripéties de Peru Peru.

Trois ans d’absence, c’est bien ça ? Pourquoi tant d’attente pour sortir cet album ?

Nous avons toujours continué à jouer, mais c’est vrai que depuis deux ans le rythme s’est ralenti. D’autres projets ont vu le jour, comme Vilain pour Olivier et Rêve pour Julie. On sentait qu’une page se tournait et avant qu’elle ne se tourne définitivement, on avait besoin d’aller au bout en sortant cet album. C’est pour nous l’aboutissement de notre aventure collective, c’est sans doute pour ça que nous y sommes tous très attachés.

Cet album est-il le fruit d’un travail entièrement collectif, ou certains d’entre vous en sont-ils les parents directs ?

Souvent, la base des morceaux vient d’une seule personne, cela peut être un morceau déjà construit ou une simple ligne de basse ou de synthé. Mais quoi qu’il en soit, les morceaux passent à la moulinette Peru Peru et le résultat final est toujours collectif !

Il me semble que les voix féminines sont moins présentes. Avez-vous redistribué les rôles au sein du groupe ?

Pas volontairement, c’est plutôt une évolution naturelle. Au fil du temps les garçons se sont de plus en plus appropriés le projet, effaçant définitivement l’image de groupe de filles qu’on pouvait avoir à nos débuts.

Quelle est l’origine de la pochette, de ces tomettes multicolores ?

C’est le carrelage de la cuisine de nos amis d’Et voilà le travail, l’agence de nos amis Christophe et Damien de Dylan Municipal ! C’était déjà eux qui avaient réalisé la pochette de notre EP Jean Barberis.

Comment ça se passe chez Play It Louldly Records ? Être entouré de groupes locaux moteurs tels que We Are Enfant Terrible ou encore Weekend Affair permet-il une effervescence, une émulation ?

Oui, bien sûr. L’énergie qu’ils dégagent est un vrai moteur pour les groupes qui gravitent autour du label. Mais ce sont aussi des amis, des colocataires, des maris… et c’est très confortable pour nous de pouvoir compter sur leurs avis sincères et leur expérience.

Et la tournée ? Combien de dates annoncées ?

Cette année il faut avouer qu’on a fait preuve… de courtermisme ! Nous fêtons la sortie de notre album le 13 juin à la Péniche à Lille, avec Orco, Dylan Muncipal, et Gym. Et pour le reste on va essayer de faire quelques dates à la rentrée, mais rien n’est encore programmé.

Propos recueillis par Nicolas Fez

Crédit photo : Chloé Vannobel

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