We Are The Romans!


Racontez-moi vos parcours musicaux.

Bernard : J’ai commencé avec Anthony. On était au lycée ensemble. Je faisais de la guitare. Lui était à la basse et au chant. On faisait du metal et du hardcore. Et puis, il y a trois ou quatre ans, chacun a commencé à avoir son projet individuel. Maintenant, j’ai un autre projet dans lequel je gueule, qui s’appelle Every Reason To.

Anthony : La musique fait partie de la culture familiale chez moi. Mon oncle est guitariste, mon père est batteur. Mais mes parents m’ont laissé le choix de faire de la musique ou de ne pas en faire. J’ai principalement appris en autodidacte. J’ai pris quelques cours, mais ça ne s’est pas bien passé… Quand je suis arrivé au lycée à Paris, j’ai rencontré Bernard et on a commencé à faire de la musique ensemble.

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We Are The Romans!


Ils assument tout, sans bien savoir ce qu’il leur arrive. Nous aussi, nous non plus.

Un tribute band — non merci. Sauf si c’est ma copine qui m’emmène voir « One Night Of Queen » chez Coquatrix. Il est vrai que pour Queen, tout est remis à plat : ce monde-là obéit à d’autres règles… pourquoi pas à celles du théâtre ? Mais enfin, et c’est peu de le dire, les tribute bands font généralement peine à voir : leurs misérables costumes, leur guitariste du dimanche matin, et leur public de comité d’entreprise (comme dit ma copine).

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Je me suis inquiété tardivement des liens intimes qui semblaient unir We Are The Romans! au groupe Botch. La messe était déjà dite, le contrat moralement signé. J’ai donc appelé Vivien pour me rassurer. « Non, ce n’est pas un tribute« , m’a-t-il certifié avec l’assurance de celui qui a potassé. « Musicalement — rien à voir avec Botch ».

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TOM WAITS / Bone Machine (1992)


Tom Waits Bone Machine

Tom Waits a cette capacité à continuellement se réinventer. Près de cinq ans s’étaient écoulés entre Big Time et cet album. J’aime le son des morceaux, qui donnent l’impression d’avoir été enregistrés dans une tombe. Ca confère une ambiance incroyable à l’album. Et ça correspond tellement bien au personnage ! Je pense que cet album très triste marque un tournant dans sa carrière.

par Michael Wookey

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Michael Wookey


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MICHAEL WOOKEY. Lesson 1 : How to make the perfect English tea


Images : Hedwige Dhénain

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Michael Wookey


Raconte-moi un peu ton parcours de musicien…

Michael Wookey : Je ne viens pas d’une famille très musicale, à l’exception de mon grand-père qui était organiste pendant la guerre. Il s’occupait notamment des cérémonies funéraires. Quand j’ai eu 15 ans, il m’a donné cet orgue qui me fascinait beaucoup, et j’ai commencé à jouer dans mon coin. Avant ça, j’avais déjà essayé de faire partie de la chorale de l’école, mais je n’ai jamais été assez bon pour rentrer dedans. J’ai toujours voulu faire des représentations. J’ai composé quelques morceaux instrumentaux avec l’orgue, et puis j’ai arrêté assez rapidement.

Je me suis plutôt pris de goût pour l’écriture de poèmes, pour le piano et la composition de morceaux avant-gardistes.

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Michael Wookey


Heureuse année ! Pour nous, la saison des Britanniques expatriés continue.

Je m’étonne presque de vous présenter Michael Wookey sur Subjective. Beaucoup d’entre vous le connaissent déjà. Michael habite Paris, au sens fort. Il joue dans tous les bars, dans toutes les salles, tout le temps. Mais il fait la ronde sans se laisser saisir. Il est de ces individus au langage simple et au regard droit, dont les profondeurs paraissent inaccessibles. Aucune réponse n’est à attendre, il n’y a même pas de mystère, aucun artifice de ce genre. Banalement, il a juste l’air blessé — et j’ai le sentiment que je ne pourrai jamais en dire plus.

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