Sexual Earthquake In Kobe


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Sexual Earthquake In Kobe


Images : Jérôme de Larosière

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Sexual Earthquake In Kobe


À la base, vous êtes plutôt des clubbers ou des musiciens ?

Charly : Moi, je suis à la base un indie kid confirmé dans la scène emo lilloise !

(rires)

Charly : Non, disons que vers 15-16 ans, j’ai commencé à sortir, à voir plein de concerts. Petit à petit, je me suis dit : « les mecs qui sont sur scène vivent des trucs de dingue ! » À 18 ans, j’ai rencontré Myd, via une pote commune…

Myd : Le gros sujet de rigolade à mon sujet autour de SEIK, c’est que je n’ai pas vraiment eu de période rock. En fait, à l’âge d’écouter du punk-rock, Blink 182 et tout ça, de mettre des badges sur ton sac… je me souviens que j’écoutais Moby. Ensuite ça a dérivé vers Fatboy Slim, Prodigy, et tous les trucs à base de samples… Donc des choses qui restaient assez commerciales. Et les classiques, comme Daft Punk. Vers 14-15 ans, j’ai commencé à faire des morceaux.

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Je voulais aborder avec eux le mystère eighties. Le mystère eighties, pour moi, c’est la question du revival, de la ré-évaluation. Je ne parle pas des émissions de Foucault qu’on retrouvait sur TF1, chaque vendredi, il y a une dizaine d’années. « Les cinquante plus grands tubes de tous les temps » — tous enregistrés entre 81 et 89 ! C’étaient les « Démons De Minuit », les « Trois Nuits Par Semaine », les « Sunlights Des Tropiques », et l’hymne crypto-gay « Born To Be Alive ». De la nostalgie pour quarantenaire — au mieux, une nostalgie communicative. Et puis, Émile et Images, s’agissait-il vraiment d’un retour ? La musique de variété eighties avait-elle jamais quitté la télévision ? Avait-elle jamais quitté les bacs à compiles ?

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Qu’un téléspectateur bedonnant souhaite retrouver le vieil Émile et le vieux Gilbert, fort bien. Mais qu’un post-adolescent chébran se mette à sonner eighties, c’est un autre genre de truc. Pendant la même année 2003, les Strokes sortent «12:51», les Dandy Warhols, « We Used To Be Friends », Franz Ferdinand, « Darts Of Pleasure ». En quelques mois, sans qu’on comprenne bien comment ni pourquoi, on passe du revival seventies (psyché, glam, garage) au revival eighties — même si l’instrumentation n’a pas encore changé. Par la suite reviennent boîtes à rythmes, synthétiseurs, et couleurs vives. Côté critique, on réhabilite, on réhabilite… même Depeche Mode ! Aujourd’hui, on a Ladyhawke en couverture de Magic. Le mauvais goût devient le bon goût. Et tous ceux qui ont été élevés dans la détestation des années 80 s’adaptent, autant que la musique nouvelle s’adapte à eux. Pourquoi les eighties revisitées sonnent-elles tellement mieux que les eighties authentiques ?

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NOBUO UEMATSU


Nobuo Uematsu

La musique de jeux vidéos, c’est un peu comme la musique de film, c’est super imagé et il y a un côté exercice de style. Nobuo Uematsu est surtout connu pour la série des Final Fantasy. J’ai passé tellement d’heures à jouer à ces jeux que c’est peut-être la musique que j’ai le plus écouté dans ma vie ! Ca m’a forcément influencé. À l’epoque, le son des consoles de jeux était entièrement en MIDI. Même avec ces sons complètement synthétiques, il y a quelques morceaux qui sont des perles. OK, il y a une part de nostalgie… Mais les versions Piano Collections sont plus facile a apprécier. Il y a du genie et de la variété. Je recommande les Piano Collections de FFVIFFVII et FFX.

par Raphaël Hasson

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PHILIP GLASS / 1000 Airplanes On The Roof (1988)


Philip Glass 1000 Airplanes On The Roof

À l’époque où l’on m’a fait découvrir ça, j’écoutais East 17 et Haddaway. Ça m’a fait un choc. Je dansais des balais mortuaires dessus pendant des heures, j’avais même pas 10 ans. L’atmosphère est super futuriste, avec plein de synthés. L’ambiance a un côté Total Recall (pendant les vues sur Mars). C’est de la musique minimaliste mais on s’en rend pas vraiment compte. Tous les morceaux s’enchaînent, c’est une histoire, un drame. On croirait de la musique de film mais ce n’est pas le cas. C’est marrant, Glass est lui aussi influencé par la musique nippone. C’est un compositeur extrêmement prolifique, qui a notamment enregistré pas mal de musiques de films : le Dracula de Tod Browning, Kundun, et le magnifique Mishima.

par Raphaël Hasson

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BATTLES / Mirrored (2007)


Battles Mirrored

Un truc pas totalement nouveau, mais qui m’a mis une bonne claque, c’est Battles. C’est sorti il y a maintenant deux ans… Je les ai écoutés, je les ai vus en concert, et je me remets à les écouter. Et j’aimerais bien apporter ça dans Revival : ce côté rythme entraînant, frénétique, limite électronique. Ils jouent avec les instruments, avec le beat… On retrouve chez eux le côté entêtant de la musique électronique. Le batteur joue… C’est hallucinant, il enchaîne… C’est une grosse machine, le mec !

par Clément Masson

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