Kidsaredead



KIDSAREDEAD


En écoutant The Other Side Of Town, des noms, des chansons nous sont naturellement venus à l’esprit. Plutôt que de faire une interview un peu “classic rock”, où nous aurions interrogé Kidsaredead sur ses standards, ses influences, nous avons décidé de jouer au jeu des ressemblances et des différences. Des titres en amenant d’autres, parfois en contradiction ou ayant un rapport assez indirect avec la musique de Kidasredead, nous sommes arrivés à une bonne douzaine de vidéos, auxquelles Kidsaredead n’a pas manqué de réagir !

« Here, there And Everywhere » des Beatles – 1966

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Kidsaredead @ Buzz Bar 28.01.2014


Ce n’était pas hier soir, mais quasiment. Vincent porte le même T-shirt javelo-psyché teinte 90. Les membres du groupes arborent le même sourire, ce sourire de contentement, ravis de gratter, taper, chanter, de se mouvoir aux rythmes des structures saccadées et hyper-construites de leur musique. Faute d’en avoir été, quelques photos assouviront partiellement la frustration des absents.

Crédits photos : Caroline Raab

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NRBQ / Enarbiquiou


NRBQ cover

Le dictionnaire du rock, le hors-série Rock&Folk des 300 incontournables, les Inrockuptibles de mes années lycée, Allmusic, les forums i love music, de rateyourmusic, Pitchfork, les tops de fin d’années, etc… Le corpus de textes que j’ai lu sur le rock depuis 15 ans ne tiendrait certainement pas sur les étagères de ma chambre. Du coup d’oeil sur internet pour checker la notation d’un album à la relecture passionnée d’un article rétrospectif sur mon nouveau groupe préféré en passant par les milliers de moitiés de pages lues au hasard dans les toilettes… Tout ça dans l’espoir de dénicher un nouveau chef-d’oeuvre, mais aussi par fascination pour ce grand roman fragmentaire des vies de rock-stars. Adulées, oubliées, méconnues, ridicules, bigger-than-life, beautiful losers… leurs succès fulgurants, tardifs, reconnaissance posthume, lente décadence ou fin tragique… Un genre littéraire à part entière. Sur le modèle de la morphologie du conte de Propp, peut-être que quelqu’un pourrait écrire une morphologie de la vie des rocks stars (Matthieu Remy?)

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CHRIS WEISMAN et BRATTLEBORO


chris weisman

A la fin du mois de janvier 2014 à St-Ouen au festival MOFO, j’ai eu la chance d’assister au très chouette concert de Happy Jawbone Family Band, dignes héritiers de Camper van Beethoven, qui excellent dans un rock foufou et lettré. Plus tard, j’ai pu bavarder un peu avec Bobby et Francis, deux sympathiques membres du groupe, originaire de Brattleboro une bourgade de 12000 habitants dans le Vermont au Nord-Est des Etats-Unis, où habite également Chris Weisman. Je leur ai demandé si ils le connaissaient. « Bien sûr ! j’ai passé la soirée avec lui la semaine dernière ! ». J’ai découvert Chris Weisman en septembre dernier, avec le multi-disque Maya Properties qu’il a posté en intégralité sur Youtube. onze parties d’environ vingt minutes chacune, 88 morceaux au total. Les chansons excèdent rarement 3 minutes et s’enchaînent sans pause comme un long morceau de rock progressif. Les moyens cependant sont plus humbles que ceux employés par nos chers dinosaures des années septante : un magnétophone 4 pistes, sa voix fragile doublée, parfois accélérée ou ralentie, une ou deux guitares et un synthé cheap type casio 80ies dans un delay un peu baveux. Parfois un peu de batterie avec la bouche. Une écoute un peu distraite pourrait faire penser à un épigone d’Elliott Smith à la sauce early chillwave (les premiers albums d’Ariel Pink).

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Kidsaredead : sur la colline


Par Agnès Gayraud aka La Féline

J’ai vu Kidsaredead aux Trois Baudets le 4 mars dernier. Nous étions une quarantaine de personnes, tous sagement assis sur les confortables banquettes rouges en contrebas de la scène où Vincent à la guitare et au chant, Cristián à la batterie et Mabit à la basse nous dominaient, en jouant plus fort et plus intense qu’on ne s’y sent habituellement autorisé dans l’écrin cosy de ce lieu. Et nous étions quarante – quelques sièges vides devant moi – à ne pouvoir s’empêcher de bouger la tête, les pieds, les genoux. Ça faisait vibrer toute la rangée des sièges. Il fallait faire gaffe, à tout moment l’ondulation pouvait prendre de l’amplitude. C’était presque un peu gênant pour ceux du bout qui jetaient des regards réprobateurs en direction des plus agités du centre. Et comme les rythmes de Kidsaredead ne sont pas des rythmes simples, et qu’ils changent souvent, chacun avait un peu son petit groove à lui : ça faisait des tensions contraires sur l’armature des fauteuils, d’avant en arrière, de droite et de gauche, et ça grinçait un peu. Il fallait se contrôler du coup, entre gens civilisés, écouter surtout avec les oreilles, et opter pour un pogo essentiellement intérieur.

À la vérité, nous aurions pu être quatre cents, quatre mille même, sans exagération, parce que ça jouait vraiment du tonnerre. D’explosions en explosions, de ravissement en ravissement, le show tenait ses promesses et amenait de nouvelles surprises. Je me suis laissée prendre dans ses montagnes russes, ses accélérations exaltées, et à chaque pic d’adrénaline, il y avait la voix mélodieuse de Vincent pour me recueillir ; cette voix puissante et juvénile qu’il sait voiler parfois avec une aisance déconcertante, et qui semble remonter de tout son corps depuis ses jambes mobiles et jusqu’à la pointe de ses cheveux, comme pré-amplifiée dans l’électricité de ses doigts arrimés à sa guitare – qui n’est déjà plus qu’une extension naturelle de sa silhouette ondulante.

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MERCREDI 26 MARS // THE YOLKS + KIDSAREDEAD


Voilà bien trop longtemps que nous ne nous sommes pas réunis pour écouter ensemble de la chouette musique. Nous y remédions le 26 mars, avec The Yolks et Kidsaredead à l’affiche, rendez-vous à l’International dès 20h30, concert gratuit !

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SUBJECTIVE présente ses obsessions / saison printemps-été


Préparez-vous pour le quadruple face à face de cette nouvelle saison Subjective, avec cette fois, et comme toujours, du bon et que du bon. Mais vous donner les noms de nos nouvelles obsessions serait bien trop simple. A la place, nous avons décidé de faire dans le ludique et la parodie, en vous proposant ce quiz qui vous tiendra en haleine pour les mois à venir, à n’en pas douter. Attention, questions :

Numéro 1 :

Indice pour nos téléspectateurs : le King à l’antenne.

Top ! Je suis issu des scènes Slam de Nantes et de Poitiers, où j’évoluais sous le pseudo de Pierre Plume. Ma voix caverneuse, mes morceaux rocks en français, mes textes de haute qualité, m’ont valu d’être rapidement comparé à Dominique A, Bashung, Bertrand Cantat ou encore Thiéfaine. Dans mes chansons je mêle poésie et ambiance vaporeuse, où la mer et le voyage sont des thématiques récurrentes.  Longtemps solo, je joue maintenant sur scène accompagné d’un batteur et d’un bassiste…

Je suis ?! Je suis ?!

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