Je ne sais pas tellement pourquoi j’aime Beach House. C’est comme si quelqu’un avait trouvé un « décalage » intéressant sur la musique hawaïenne, et avait réalisé ce concept à la perfection. Je sais que ce n’est pas censé être ça, mais ça sonne vraiment comme une version cool de la musique hawaïenne. C’est extrêmement bien fait. Les mélodies sont belles. Il y a beaucoup d’ambiguïté dans la musique.

Je pense notamment à la chanson « Wedding Bell ». Je ne connais pas les paroles, mais quand j’ai entendu ce morceau pour la première fois (c’est le premier morceau de Beach House que j’ai entendu), j’ai adoré. C’est une chanson heureuse, qui est écrite sur le mode majeur, mais il y a une mélancolie sous-jacente qui n’est pas joyeuse. Et j’adore ça. On dit que les chansons les plus tristes sont sur le mode majeur, et je pense que c’est très vrai. Par exemple la chanson de Peter Green, « Man Of The World » : c’est vraiment triste, parce que c’est sur le mode majeur. Si tu veux écrire une chanson triste, choisis le mode majeur !

J’adore tout l’album de Beach House. Quand tu l’écoutes avec des écouteurs, ça t’emporte…

par Jim Sheppard

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