Petit exercice classique mais toujours apprécié, la revue de l’année est cette fois-ci composée d’une sélection de titres triés sur le volet par nos obsessions. Celle de l’équipe Subjective suivra la semaine prochaine !

(Please) Don’t Blame Mexico : De La Jolie Musique / « Plein Soleil »

La chanson de l’année, tout simplement !

Luminocolor : Team Wild / « O My Broken Heat »

Beau et furieux, un doigt coincé dans la porte et un bisou sur l’oreille en même temps.

Feu Machin : James Holden Black Pool / « Late Eighties »

Le morceau le plus long et zen de The Inheritors, qui dans sa multiplicité et sa dissonance laisse une trance tendue s’étendre dans des textures contrastées. Ce qui est fascinant aussi dans ce morceau c’est le fait qu’il l’ait composé avec un sachet de weed dans un hotel à Amsterdam avec des synthés softs gratuits trouvés sur internet. C’est un morceau à part dans toute sa création musicale, il a su laisser être le morceau comme il est.

Shiko Shiko : Seal of quality / « Confort Zone »

La dernière galette de Seal Of Quality sorti sur l’excellent label Kythibong est une petite pépite. Un songwriting parfait et original qui m’a réconcilié avec la musique de gameboy. L’album le plus excitant de sa génération de l’année du top 10 du buzz. Bref c’est cool.

Loki Starfish : The Knife / « A Tooth For An Eye »

Sorti en Mars 2013 Ce single de The Knife est d’une radicalité totalement jubilatoire. Le soin porté aux arrangements et les textures sonores lui confèrent une enivrante vitalité. Au lieu de jouer la carte de la ritournelle pop The Knife a fait le choix de l’intégrité et de l’intériorité dans une démarche artistique totale. Un parti pris qu’on ne peut que saluer face à un tel résultat.

In The Canopy : Bombino / « Azamane Tiliada »

La Canopée a choisi ce morceau de Bombino car il aura été un des grands souvenirs de danse et de transe de l’année 2013. Car il évoque cette liberté de ton et de sens qui nous est chère. Car le grain des guitares, le groove et la puissance de la voix y sont fantatiques. Car il fait penser aux frères Touaregs de Tinariwen, au Mali et à toutes ces frontières absurdes, tracées au milieu des peuples et qu’il faudra un jour savoir effacer.

Lilt : Mount Kimbie / « Made To Stay »

Commentaires à propos de Made to stray, sur souncloud et youtube :  » so impressive in an organic way » ; « this gives me life »;  » beyond the boundries of my skin »… Il faut l’écouter une fois, puis une deuxième, et laisser le Pic Vert dribbleur du beat remonter votre colonne vertébrale, puis les accords envelopper votre crane d’une couche, puis deux, puis trois.  Et là, le chant arrive, les vibrations ressortent par les pores de votre peau et se dispersent dans l’espace… BOUM.

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