shiko shiko



2013 par nos obsessions


Petit exercice classique mais toujours apprécié, la revue de l’année est cette fois-ci composée d’une sélection de titres triés sur le volet par nos obsessions. Celle de l’équipe Subjective suivra la semaine prochaine !

(Please) Don’t Blame Mexico : De La Jolie Musique / « Plein Soleil »

La chanson de l’année, tout simplement !

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DISASTERPIECE / FEZ Original Soundtrack (2012)


fez

Il faut se rendre à l’évidence: les années de gloire de la chiptune sont terminées. En réalité, elles ont surtout été éventré par une utilisation abusive des gameboys dans des projets punk-electro-clash et autre drum’n’bass ennuyeuse, plus par mode que par réel hommage pour un genre encore trop sous-estimé : la musique de jeux-vidéo.

Car cet album de Disasterpiece est une vraie bande son d’un vrai jeu : Fez, lauréat de nombreux festivals vidéo-ludiques indépendants, épopée plate-forme où tout l’intérêt repose dans la coexistence 2D/3D. Pour faire bref, on évolue dans un monde 3D avec un gameplay 2D, tout cela déguisé en une nostalgie d’une époque où il n’y avait que 256 couleurs à l’écran et où l’on discernait les pixels les uns des autres. » La suite !



EXTRA LIFE / Dream Seeds (2012)


Extra Life Dream Seeds

Encore un groupe qui vous prouve l’évolution musicale inévitable, avec un chant emprunté à nos théoriciens du Péché Originel et une musique diablement parfaite au niveau rythmique, c’est ici-bas que le troisième album de Extra Life nous apparaît. Comme beaucoup de groupes radicaux, c’est la guerre entre les fidèles et les impies, tous y est tellement improbable, différent, et subtil qu’il faut l’ouïr pour le croire. On essaye de convaincre les non croyants, mais il n’y a rien à faire, comme avec certaines choses sur cette petite planète : il y a des questions qui resteront insolvables.

par Gilles 3000



Shiko Shiko


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THE MAGNETIC FIELDS / Love At The Bottom Of The Sea (2012)


Them Magnetic Fields Love At The Bottom Of The Sea

Ce n’est pas pour parler de l’album, même s’il est excellent, mais pour rendre un hommage au compositeur de génie qui a souvent su me réconforter dans les moments les plus profonds des mes angoisses nocturnes qui gouvernement ma vie. Stephin Merrit est pour moi l’un des plus grands dans la musique pop, ses albums sont remplis de joie, d’amour, de mélancolie et de haine. Tous ses albums sont des ovnis et comme tels, ils volent au dessus de la populace, on les admire, on veut les comprendre mais ils sont insaisissables. Seuls les fous et les génies savent qui en est le capitaine.

Mais gare aux enlèvements ! Une fois parti, on n’en revient jamais !

par Gilles 3000

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Shiko Shiko


Ces histoires-là se répètent et pourtant. 

Vous ne vous doutez de rien, vous y êtes allé sans aucune (arrière) pensée, insouciant. Vous regardez, la scène est posée, la configuration est classique, vous patientez. Vous êtes calme, reposé, vous avez vu un nom qui change, un nom qui sent l’exotisme, vous ne situez pas mais vous vous en contentez.

Vous êtes dans le doute mais à l’affût. 

Se pointent des mecs (certains casqués) et là, badaboum, c’est parti. Ca attaque sec, ça attaque fort. C’est dense, c’est entêtant et puis c’est sincère, tiens.

SHIKOSHIKO04_PM

Shiko Shiko ne vous laisse par indifférent, c’est un fait. Vous n’avez rien vu venir mais vous en êtes, ces quatre gars vous ont eu et à regarder autour de vous, vous n’êtes pas le seul. Si, nonchalamment, on s’est un peu perdu à parler des quelques dernières choses que l’on a pu écouter d’une (voire des deux) oreilles(s), ces gars-là vous rappellent à l’ordre et vous rappellent que la musique, c’est également (et surtout) une histoire physique, une affaire de tripes et d’abandon.

Shiko Shiko ça s’écoute, mais ça se vit surtout. Parler d’énergie contagieuse serait faible. On sue, on à l’œil qui vibre, on est fatigué. Plus tard, on y retourne, on en reprend et l’on cherche à savoir d’où peut bien venir toutes ces shikoseries. On imagine (mais de loin) la manière dont ces quatre mecs ont compilé, condensé, trituré, agencé afin de dégager le plus pur et plus racé des sons, avant de venir nous secouer et nous frapper les tempes.

Tentez là dans le métro (pas en voiture, vous risquerez l’accident), profitez du plaisir onanique d’être seul à prendre votre oreille au milieu des gens. Ils auront le temps de profiter du plaisir qui est le vôtre et à ressortir comme vous, halluciné. Halluciné mais diablement heureux.

par Fabien Hellier



Agenda des concerts : février 2012


MICHAEL WOOKEY
– Mercredi 1er février @ The Persimman House / Toulouse
– Jeudi 2 février @ Guinguette du Mont Saint-Cyr / Cahors
– Vendredi 3 février @ Saint Etienne

VIOLENT SCAREDY CATS
– Jeudi 2 février @ Alimentation Générale / Paris
– Samedi 18 février @ Fnac / Amiens / showcase

YOUR HAPPY END
– Lundi 6 février @ Gare aux musiques / Louviers / Région en scène
– Samedi 18 février @ Médiathèque / Lillebonne

LA FÉLINE
– Jeudi 9 février @ Fabrique Balades Sonores / Paris / concert en solo
– Vendredi 10 février @ Batofar / Paris

FIODOR DREAM DOG
– Samedi 11 février @ Flèche d’or / Paris

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