TEXTES



2013 PAR L’EQUIPE


Après la revue de l’année 2013 par nos obsessions, voici celle de l’équipe Subjective !

Youth Lagoon / « Raspberry Cane »

J’ai découvert Youth Lagoon sur la foi d’une chronique louangeuse de Wondrous Bughouse parue sur Pitchfork. Les arrangements et la production de l’album sont à l’image de sa pochette : denses, touffus, colorés. De prime abord le son paraît peut-être un peu dégueu, mais une écoute attentive révèle une sorte de pureté douce et légère. Je me demande si le groupe parvient à conserver cette qualité en concert. « Raspberry Cane » est une chanson ambitieuse — encore davantage, me semble-t-il, que les autres morceaux de l’album — même si on y entend toujours les ritournelles vocales et instrumentales qui caractérisent la musique de Youth Lagoon.

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2013 par nos obsessions


Petit exercice classique mais toujours apprécié, la revue de l’année est cette fois-ci composée d’une sélection de titres triés sur le volet par nos obsessions. Celle de l’équipe Subjective suivra la semaine prochaine !

(Please) Don’t Blame Mexico : De La Jolie Musique / « Plein Soleil »

La chanson de l’année, tout simplement !

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Subjective / La compil !


sub5ANS

Subjective fêtait récemment ses 5 ans d’existence. 5 ans, 42 obsessions pop, plus de 80 concerts dans le cadre des soirées SUBJECTIVE LIVE !

Pendant ces 5 ans une vingtaine de personnes se sont activées pour faire tourner la machine ; vidéastes, photographes, rédacteurs, régisseurs, programmateurs, graphistes, chargés de com….

Mais surtout, Subjective a réussi a fidéliser ses lecteurs en nageant à contre courant de la mode du zapping. Lorsque Subjective présente un focus, elle s’y attarde, ne survole pas et s’attache à proposer un contenu éditorial original et fouillé.

Pour ses 5 ans, Subjective voulait – comme on dit – marquer le coup. L’équipe s’est creusé les méninges, a concentré son souffle vital et son énergie la plus pure. Le résultat, une compilation – SUBJECTIVE 5 ANS ! – qui rassemble 19 de nos obsessions pour plus d’une heure de bonheur incommensurable et de douces jouissances auditives.

Fière comme jamais, Subjective ajoutera le 23 décembre un cadeau de plus aux pieds du sapin de ses lecteurs. Quelques heures avant le passage de l’illustre personnage à barbe blanche, Subjective proposera en téléchargement libre cette compilation qui rassemble le meilleur de 5 années d’obsessions musicales, réalisée grâce au soutien de groupes et musiciens à nos yeux emblématiques de la « touche » Subjective.

Au menu : Isaac Delusion, Night Riders, Hard Working Boss, Loki Strafish, Fiodor dream Dog, In The Canopy, La Féline, Wolves & Moons, et gardons les autres noms pour la surprise !

Bonnes fêtes à tous, et longue vie à Subjective !



Le 05/12 – Radio Elvis et Soole à l’International


Notre rendez-vous trimestriel approche à grands pas, réservez de suite votre jeudi soir, cinquième en date du mois de décembre. En première partie le rock ténébreux et onirique de Soole puis viendra un voyage en musique avec Radio Elvis, le Jack London du rock français.

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NIGHT RIDERS / « SOMBRE DANSE » (2013)


NIGHT-RIDERS-SOMBRE-DANSE

C’est avec grand plaisir que nous avons vu Night Riders avec vous à la soirée Subjective Live de mars 2013 où ils nous avaient offert un set hypnotique et carré sous des lumières bleues acides, qui leur avaient bien sis. Sans artifice, efficace, complexe.

Night Riders, des machines partout, des claviers soigneusement disposés et agencés, une basse anguleuse et une voix, une voix, tantôt cristalline tantôt chaude, dans tous les cas possédée et envoutante.

Night Riders vous invite à les suivre dans leur Sombre Danse, dernière livraison qui préfigure leur premier LP Futur Noir à paraître en 2014, patience alors ! Nous en redemandons, nous sommes aux aguets car Night Riders distille ses flèches froides et racées avec l’assurance et le calme de ceux qui sont prêts à en découdre.

Night Riders expose depuis quelques temps son savoir-faire et nous offre avec Sombre danse, une plongée plus en avant dans leur trip blanc, où les beats s’entremêlent, dessinant un oscilloscope fluctuant, en recherche d’une constance, qu’il finira par trouver dans les paroles enamourées et suaves de Charlotte.

Par Fabman

VOIR LA PAGE DE NIGHT RIDERS

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NIGHT RIDERS


Une excursion sur Soundcloud suffit à se convaincre que Night Ridders n’appartient pas à la confrérie des adorateurs du soleil.

Non, nous n’avons pas affaire aux Incas de la scène indé française, aux évangélistes des promenades à cheval dans les vertes plaines du Wyoming sous un ciel bleu délesté de ses nuages, aux extatiques des déjeuners sur l’herbe, aux inconditionnels des goûters au bord de l’eau. Chez Night Ridders, il est question d’oiseaux de nuit, de danses dans des bois sombres, de bains de minuit vertigineux où plongent ceux qui pensent avec René Char que la poésie vit d’insomnie perpétuelle.

La monture est une machine, le cavalier une cavalière, sa voix posée sur des synthés entêtants. Quel est le terrain de prédilection de cette créature hybride ? Chaque musique a son moment et son lieu. J’en connais qui n’écouteront Bob Dylan qu’à 16h dans une voiture et les Beatles de bon matin en sortant de la douche… Très contestable tout ça, très « subjective »…

Night Ridders a aussi son espace-temps. Il est à peine 4h du matin. Deux grammes de spiritueux variés randonnent le long des GR veineux du quidam trentenaire de retour de soirée. Dans les rues, le vent fait l’effet d’un contre-courant. Chercher ses clefs. Pit-stop au canap’. Ramper jusqu’à la chaîne, mettre les enceintes à fond. Une sombre danse résonne dans l’appartement qu’enveloppe le silence des meilleures heures de la nuit. On dormira sur le tapis, comme un gros chien.

Par JDL

Photos : Marguerite de Verdun

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SAINT MICHEL / MAKING LOVE & CLIMBING (2013)


Pourquoi vous parler aujourd’hui de Saint Michel, duo électro-versaillais ? Tout simplement car nous les connaissons, ils furent sous un autre nom une de nos obsessions. Ils étaient quatre et s’appelaient Milestone.

Depuis, leur projet a évolué, et pourtant, on retrouve les mêmes influences que chez Milestone, les mêmes intentions sonores, certaines textures. Peut être plus céleste, moins rock en un sens. Leur premier album, Making Love & Climbing (2013) est encore tout-frais-tout-chaud, nous vous en parlons sur Subjective !

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