chronique



MAC DEMARCO


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Voilà, j’aurais bien choisi un morceau de Deerhoof parce qu’en ouvrant facebook je suis tombé sur la playlist qu’ils viennent de faire pour Entertainment Weekly.

Et comme avant ça je savais pas trop quoi choisir j’ai pris ça pour un signe mais ensuite j’ai vu que y’avait déjà deux personnes qui avaient fait une chronique Subjective à propos de Deerhoof

(c’était pas très grave mais j’avais pas envie d’en faire une troisième).

Donc je savais plus trop quoi faire

et puis

hhhhghh ah

hhhhhghhfhhhh ben si

ggggggghhggghhgggggg je suis bête

ffffffffffffffffffhhhhffhffffffffffffffffffffffffffff pourquoi pas

ffffffffffffffffhfffffffffffffhhhfffffffffffffffffffffffffff Mac

fffffffffffffffffffffffffffffhffffifhffhhffffffffffffffff DeMarco

fffffffffffffffffffffffffffffffffffffhffhhhhfffffff Le talent à la cool
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GAZOLINE / French manucure


Gasoline verso

« French manucure », c’est comme ça que tu m’appelais lorsque tu déboulais dans la cuisine le sourire en coin, une canette de Monster à la main.

En bon débutant que j’étais, je me disais qu’un vrai guitariste devait se laisser pousser les ongles… Grave erreur. C’était mon premier groupe et j’étais le chanteur… Toi, tu ne faisais que passer.

Toujours couvert de la tête aux chevilles de ce long pardessus bleu marine, tu me faisait penser à un Corto Maltese qui se serait égaré entre 75 et 78 dans la cave du Gibus ou au château d’Hérouville.

Aujourd’hui je pense à toi, à cette chanson que tu enregistras debout sur un piano à battre ta guitare jusqu’au sang.

Radio FLic!

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Back to the USA : Deux nouveautés et une vieillerie


kad

Surface To Air Missive

Un nom de groupe que tes potes ne retiendront pas. Album enregistré par un seul homme de 23 ans, Taylor Ross qui n’en est pas à son coup d’essai (Dream Love, Doth, Witch Porn…)

Enregistré sous analgésiques car la légende raconte qu’il s’est déboité la nuque en jouant une partie de batterie particulièrement survoltée.

Les guitares électriques serpentent tels des sentiers de hautes montagnes un jour de bourrasques et sonnent comme si elles étaient branchées directement à ton cerveau par de longs cheveux de hardos tressés. On jurerait entendre un 33tours des Meat Puppets joué en 45.

Ils ont fait la première partie de Of Montreal lors de leur dernière tournée US.

Deux clips en un, bien vu.

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NICK DRAKE / Pink Moon (1972)


drake

Quand j’étais ado, on m’avait passé un morceau de Nick Drake et via le minibus, j’ai pu écouter Pink Moon. Ça a été une vraie découverte. C’est un album simple et vraiment direct où il n’y a souvent que le chant et la guitare. Ce n’est pas de la folk gnian-gnian avec du trémolo dans la voix, des paroles sur la maman et quelques violons rajoutés par-dessus. Les paroles sont magnifiques. Drake a réussi à faire un disque sensible et intimiste, sans que ça ne tombe dans les clichés du garçon qui chante seul avec une guitare. La production est superbe : Drake était un vrai perfectionniste.

par Jeremy Joseph

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Talking Heads : Fear of music (1979)


Fear of music

Cet album est génial. Je connaissais les Talking Heads depuis quelques années mais sans les avoir beaucoup écoutés. Je les découvre réellement depuis peu et cet album est celui qui a ma préférence. Avec Remain in Light.

Les rythmiques envoûtantes, la voix folle de David Byrne, les guitares, la production qui n’a pas pris une ride en 35 ans. J’irais danser sans réticence en boîte de nuit jusqu’à l’aurore si l’on y passait cet album.

« I Zimbra », « Cities »…

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SUPRÊME NTM / Suprême NTM (1998)


Supreme_NTM

Je devais avoir 8 ou 9 ans quand j’ai commencé à écouter NTM. Je me souvient plus pourquoi, mais on s’était retrouvé à la Fnac de St Lazarre avec mes parents, mon oncle et ma tante. Mon oncle avait acheté « Suprême NTM », et mes parents m’avaient offert « L’école du micro d’argent » de IAM. Et puis sur la route du retour (j’habitais à Nevers à cette époque, une petite ville de Bourgogne) mon oncle avait mis le CD et je me souviens d’une sacrée baffe dans la gueule… donc je lui ai taxé et j’ai écouté en boucle. J’aimais beaucoup l’aspect sombre des textes. Mes parents ont toujours plus ou moins bossé dans le social et sur le coup je touchais à une réalité que mes parents connaissaient bien, mais qui n’était pas palpable chez moi. Ça m’a beaucoup impressionné. Je reste un grand fan de NTM. En plus je suis né à St Denis, ça me rend fier…

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NICK DRAKE / Five Leaves Left (1969)


Five_Leaves_Left

Nick Drake, « Way to blue ».

Je l’ai écoutée à nouveau il y a quelques jours, la veille de mon anniversaire. J’allais avoir l’âge que n’aura pas dépassé Nick Drake. J’étais alors pétrifié en pensant à tout ce qu’il avait déjà écrit. Soudain mes chansons m’étaient devenues étrangères, je ne savais plus vraiment pourquoi je faisais de la ‘pop’ ni quelle direction j’avais envie de prendre.

Je voudrais n’écrire plus que des chansons comme celle-ci.

Ultime soirée de ma vingt-cinquième année.
« Day is Done ».
« Riverman ».
De ma guitare, les cordes s’étouffent et peinent à faire naître une mélodie.
Ai-je ce soir besoin d’écrire ? Ai-je besoin d’une autre chanson que « Way to blue » ?

J’ai découvert Nick Drake à travers son dernier et merveilleux album Pink Moon.
Il y chantait « Things behind the sun ».
Mes chansons se cachent derrière les siennes.

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