chronique



PHILIP GLASS / 1000 Airplanes On The Roof (1988)


Philip Glass 1000 Airplanes On The Roof

À l’époque où l’on m’a fait découvrir ça, j’écoutais East 17 et Haddaway. Ça m’a fait un choc. Je dansais des balais mortuaires dessus pendant des heures, j’avais même pas 10 ans. L’atmosphère est super futuriste, avec plein de synthés. L’ambiance a un côté Total Recall (pendant les vues sur Mars). C’est de la musique minimaliste mais on s’en rend pas vraiment compte. Tous les morceaux s’enchaînent, c’est une histoire, un drame. On croirait de la musique de film mais ce n’est pas le cas. C’est marrant, Glass est lui aussi influencé par la musique nippone. C’est un compositeur extrêmement prolifique, qui a notamment enregistré pas mal de musiques de films : le Dracula de Tod Browning, Kundun, et le magnifique Mishima.

par Raphaël Hasson

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BATTLES / Mirrored (2007)


Battles Mirrored

Un truc pas totalement nouveau, mais qui m’a mis une bonne claque, c’est Battles. C’est sorti il y a maintenant deux ans… Je les ai écoutés, je les ai vus en concert, et je me remets à les écouter. Et j’aimerais bien apporter ça dans Revival : ce côté rythme entraînant, frénétique, limite électronique. Ils jouent avec les instruments, avec le beat… On retrouve chez eux le côté entêtant de la musique électronique. Le batteur joue… C’est hallucinant, il enchaîne… C’est une grosse machine, le mec !

par Clément Masson

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BILL CALLAHAN / Sometimes I Wish We Were An Eagle (1990)


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Je pense qu’il existe un moment dans la carrière d’un artiste, et surtout d’un musicien, où il ressent le besoin d’être en quelque sorte dépossédé de sa propre musique. Il y a beaucoup d’exemples dans l’histoire de la pop : Van Morrison s’entourant de musiciens du jazz pour faire Astral Weeks, Bob Dylan enregistrant ses Basement Tapes avec The Band, Bashung avec quasiment tous ses disques, etc. Il s’agit à mon avis de quelque chose d’un peu différent d’une simple collaboration avec un arrangeur.

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SPOON / Ga Ga Ga Ga Ga (2007)


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C’est plus le choix d’un album que d’un groupe… même si j’adore le groupe. Ga Ga Ga Ga Ga, c’est le dernier album en date de Spoon. Il a été assez important pour moi, mais aussi dans la construction de l’album de Toy Fight. J’ai toujours adoré l’intelligence de la pop de Spoon : savoir où placer les éléments, comment avec peu de choses produire un résultat très dense et passionnant.

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NEIL YOUNG / After The Gold Rush (1970)


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La chanson « After The Gold Rush » (que Radiohead reprend d’ailleurs en concert !) est encore une de mes chansons préférées. Je trouve la mélodie absolument magnifique. J’aime beaucoup Neil Young. Quand j’étais encore dans ma période grunge et Pearl Jam, j’adorais le Neil Young électrique. Neil Young a d’ailleurs joué avec les membres de Peal Jam sur son album Mirror Ball, qui est un petit peu oublié maintenant, il faut le dire !

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SUICIDE / Suicide (1977)


Suicide

Suicide a été un album moteur dans la création du White Loose Woman. Notre morceau « Dirty Smell » en est l’exemple, avec une basse tournoyante sur 2 notes, un delay exacerbé sur une voix très expressive, et un son de clavier ultra cheap sur un accord, le tout à la sauce rockab’. C’est le premier morceau créé par le groupe, alors que nous n’étions que trois. C’était une espèce de culte au « Ghost Rider », le premier titre de l’album Suicide, mais joué à burne… À l’époque, Suicide (respectivement Alan Vega et Martin Rev) produisait déjà une forme d’electro unique en son genre en hommage au King… C’était de l’authentique blues from New York City !

par Nicolas Bertin

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HAPPY MONDAYS / Pills ’n’ Thrills And Bellyaches (1990)


Happy Mondays Pills n Thrills

En 1990 naît un courant insolent voire dérangeant mêlant rock et house music… Des jeunes coincés à Manchester (surnommée « Madchester » depuis), élevés au punk des Pistols ou des Buzzcocks, nourris à l’ecstasy, et qui méprisent tous les codes instaurés, créent une musique entièrement dédiée à la fête, après le débarquement de l’acid house outre Atlantique. Avec des rythmiques basse/batterie Northern Soul typiquement locales, un type louche à la coupe « mushroom » qui geint « youpi youpi yeah !!! » au micro (quand il ne s’agit pas d’insanités), une chanteuse black à la voix puissante en backing, et des sons de piano dub joués au synthé… Ils contribuent à la naissance de la dance music en Europe : doit on les remercier ???

par Nicolas Bertin

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