chronique



THE BEASTIE BOYS


The Beastie Boys

C’est à peu près durant cette période où je découvre les Svinkels que je redécouvre les Beastie Boys. Et évidement, c’est le même esprit de fête, pas de prise de tête, toujours en décalage avec les médias. Trente ans de carrière et ils sont toujours actifs — pas un seul album à jeter. Les Beastie c’est du punk mélangé à la sauce funky, soul, groovy. La conclusion ? « You gotta fight for your right to party ! »

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Svinkels / Dirty Centre (2008)


svinkels

C’est avec les Svinkels que je me suis mis à apprécier le hip hop et à écouter ça de plus prés. C’était juste après le lycée. Jusque là j’écoutais principalement du rock. Et c’est le hip hop qui m’a amené à l’électro, au jazz, et à une ouverture musicale générale. Svinkels : voilà des gars qui ne se prennent pas au sérieux. Ils ont une grosse culture hip hop ricain. Ils cultivent l’esprit de fête, la défonce, le plaisir… un vrai mode de vie. J’aime tous leurs albums mais Dirty Centre, le dernier en date, c’est de la vrai tuerie, avec une prod à l’américaine et des thèmes complètement délirant : « Tout Nu Yo ! », qui parle d’un travelo, « (Mon Public) C’est Des Cons », « Le Blues Du Tox », ou encore « Du PQ (Pour Mon Trou-Trou) ». « Parfois y’a qu’un seul truc qui compte et qui est plus important que tout : du PQ pour mon trou-trou… »

par Yo

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CHRIS COHEN / « Overgrown Path » (2012)


Chris Cohen

Je ne sais pas grand-chose à propos de Chris Cohen, mais ce disque m’a  tout de suite beaucoup plu. Les chansons s’y enchainent comme des spirales aux multiples facettes et sont toujours interprétées avec retenue. Chris Cohen ne fais jamais le choix de la facilité dans ses chansons, pourtant celles-ci sont incroyablement pop et limpides. De la pop avec de beaux arrangements, de belles mélodies, tournée vers la recherche et les paysages sonores. Bien que baignées de sonorités 60’s, ses chansons ont quelque chose d’intemporel et ne cachent rien derrière des artifices de production. Un disque tout en contraste, court et attachant.

Par Thomas Subiranin

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MINIMAL COMPACT / « Nil Nil » (1987)


minimal compact

J’ai toujours été fasciné par ce groupe venu du Proche-Orient ; ils sont originaires de Tel-Aviv en Israël et se sont installés aux Pays-Bas dans les années 80. Ils répétaient tous sur le même ampli, d’où leur nom « Minimal Compact » — pas d’argent pour se sonoriser correctement mais en revanche une richesse musicale hors du commun dans leurs compositions. Ils ont su mélanger l’Orient et l’Occident, la pop et la transe, la new wave et les rythmes orientaux avec une originalité et une très grande créativité. Je n’ai jamais entendu par la suite cette envie de rompre radicalement avec les frontières culturelles, ethniques et musicales, surtout en ces temps de crispation où chacun aime se replier sur soi… Aujourd’hui ils sonneraient comme un défi à toute la bêtise ambiante : Berry Sakharof, Rami Fortis, Malka Spigel, Samy Birnbach, Max Franken sont un peu mes Beatles à moi.

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THE VELVET UNDERGROUND / Loaded (1970)


The Velvet Underground Loaded

Parce qu’il y a encore six mois j’ignorais l’existence de cet album. C’est grâce à Pierre que je l’ai découvert, quand il me l’a prêté en me disant « je suis sur que tu vas kiffer », effectivement, j’ai kiffé.

Il y a aussi le fait que « Sweet Jane » est un beau classique et qu’en ce moment l’envie d’être au repos (qui plus est au soleil) me titille, mais la bonne découverte de cet album est « Rock’n’Roll » qui groove vraiment pas mal.

Je trouve que la cohérence des morceaux est presque évidente. L’album coule de source. Bref, rien d’autre à ajouter, juste l’écouter pour comprendre !

par Mary Red

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LED ZEPPELIN


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C’est difficile de choisir un album… J’aime surtout les quatre premiers. Ce qui me plaît chez Led Zep, c’est vraiment une approche globale du son. J’ai l’impression qu’avec eux, en 1968, c’était la première fois que l’on arrivait à faire sonner une batterie sur disque telle qu’on pouvait la ressentir sur scène ! C’est sidérant ! Et puis il y a tout le reste aussi, les guitares, une vraie alchimie de groupe… Pourtant je suis un grand fan des Who, mais je pense que même eux n’étaient pas capables de faire sonner les choses aussi bien que Led Zep sur leurs quatre premiers albums. Je trouve que Jimmy Page, encore plus qu’en tant que guitariste, a fait un travail incroyable en tant qu’arrangeur et producteur : il reste pour moi un des plus grands producteurs de rock de tous les temps.

par Alexandre Rouger

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DANNY ELFMAN / Beetlejuice : Original Motion Picture Soundtrack (1988)


Danny Elfman Beetlejuice OST

J’étais hyper fan de la BO d’Edward Aux Mains d’Argent, parce que c’était très beau, très chiadé. Le mec était complètement en osmose avec l’univers de Tim Burton. Dans cette BO de Beetlejuice, il y a un côté à la fois noir, magique et mélodieux. Ces morceaux me donnent envie de continuer à faire de la musique. C’est un sentiment très fort. Tu te sens transporté dans un autre monde. Quand tu écoutes cette BO, tu as l’impression d’être plongé dans un bon bouquin. Ca colore un peu la réalité. Tu peux coller cette BO dans ton walkman quand tu marches dans la rue, et ça change la réalité.

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par Aurélien Bortoluzzi

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