l’objet



BENOIT PIOULARD / Lasted (2010)


Benoît Pioulard Lasted

Un disque de 2010 récemment découvert. Le nom de l’artiste, « Benoît Pioulard »  (un pseudonyme en fait !) m’intriguait depuis un moment et surtout, au dos du disque, la signature du petit label américain rarement décevant « Kranky » me donnait envie d’écouter.

J’aime assez la manière dont Pioulard place entre ses petites chansons folk/pop rafraîchissantes et imparables des passages ambiants plus expérimentaux dignes de ceux de Stars Of The Lid, Keith Fullerton Whitman, ou encore de Tim Hecker, les figures emblématiques du label. Pop et ambient ne fusionnent jamais réellement mais ça fonctionne très bien sur la longueur du fait que Pioulard maîtrise très bien les deux approches.

par Julien Harpagès

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L’Objet


L’Objet est mal identifié, sans visage, presque sans voix. Les pièces à conviction sont rares : un album digital (mais sans empreintes) dont la pochette au graphisme abstrait ne résout pas l’énigme : certains verront des milliers de pages blanches tordues par le vent dans un ciel de nuit, d’autres des paillettes d’or en lévitation, ou une nuée d’oiseaux capturés par l’oeil lent d’un Argentique hors d’âge. La réponse reste en suspens.

L'Objet Plank

Le nom de l’album donne peut être un indice : Plank. Plank ? Mais oui, bien sûr ! Le physicien allemand, inventeur de la constante de Plank, qui joue un rôle décisif dans la mécanique quantique en reliant l’énergie d’un photon à sa fréquence… Sauf qu’après vérification, le nom du physicien ne s’épelle pas de cette manière : il faut rajouter un « c » à ce Max Karl Ernst Ludwig Planck, dont il est dit qu’il jouait du violon avec Einstein. Le suspect est relâché.

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Jeudi 1er mars 2012 à l’International, Paris


Subjective Live! #11 à l'International avec Isaac Delusion, L'Objet et Wolves & Moons

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