germain caillet



ANIMAL COLLECTIVE / « Banshee Beat » (2005)


animalcollective_feels

Animal Collective a découvert des chemins musicaux plus qu’originaux.

Figurez-vous que je l’ai joué avec eux dans un champ en Belgique, à la suite d’un concert annulé ! C’était au Herk Festival, juste avant la sortie de Strawberry Jam[Le père de Deakin venait de mourir, ndlr] Avec un groupe de fans, on leur a demandé si ça leur dirait de venir jouer en acoustique dans le camping. Ils ont accepté avec plaisir car ils se sentaient mal de la tournure des événements (surtout que le Herk Festival était avant tout programmé avec des groupes de metal hardcore et d’autres trucs dans le genre. D’ailleurs toute notre bande de potes était venue seulement pour Animal Collective).

C’est comme ça qu’ils se sont retrouvés dans un champ de maïs belge à jouer sur nos guitares, pendant que les fans battaient des rythmes qu’ils connaissaient par cœur et chantaient avec eux — dans la mesure où leurs cordes vocales le leur permettaient.

par Germain Caillet

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RADIOHEAD / « Kinetic » (2001)


Radiohead Pyramid Song single

« Kinetic » sort tout droit des faces B d’Amnesiac, et de ce qu’ils ont fait de mieux (du moins dans l’intérêt de mon cerveau). Une belle voix, du bruit, une certaine chaleur (qu’ils ont perdue), des beaux claviers, un sample de Miles Davis (« Miles Runs The Voodoo Down »).

Radiohead m’a surtout permis de découvrir plein d’autres groupes, comme Pavement, Beta Band, Faust, Olivier Messiaen, and so on !

par Germain Caillet

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Paplib


Quelle chanson honteuse chanterais-tu sous la douche ?

Beyoncé. « All The Single Ladies ».

Qu’est ce que tu peux nous dire sur cet étrange animal qu’est le Flying Lizard ?

Il vole d’arbre en arbre à l’aide de ses ailes rouges.

La Xylocaïne, c’est de la cocaïne en bois ? Est-ce que tu penses qu’on en a pris pour réaliser cette interview ?

Oui. Aux deux questions.

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Paplib


Commençons par une question qui brûle les lèvres de nos lecteurs et de tes auditeurs : d’où te vient ce nom incongru qu’est Paplib ?

Ce n’est pas que je souhaite que ce soit secret… mais c’est très personnel.

Voilà qui tombe à l’eau ! Tu t’appelles comme ça depuis longtemps ?

Depuis la naissance du projet solo. Avant ça, je faisais parti d’un groupe rennais, Bellyache, dont certains membres continuent de jouer parfois avec moi, en live comme en album. C’est le cas de Xavier qui m’accompagne à la contrebasse sur les derniers concerts et joue deux titres sur l’album. Le groupe s’est dissout de lui-même après que chacun d’entre nous a suivi son parcours : l’un partait à Paris, l’autre à Tour…

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Pablib


Paplib : substance extraterrestre dont l’absorption a des effets bénéfiques variés selon le moment de la prise.

Selon nos tests :

Le matin, au sortir du lit : réveil encore enveloppé d’une couverture cosmique. Dans le bain : téléporté au milieu d’un océan tiède, le sujet pourra croiser avec ravissement et sérénité des paquebots fantomatiques et des poulpes à trois cœurs. Au goûter : yeux mi-clos, sensation délicieuse de pause hors du temps. La nuit, rentrant seul et complètement ivre : envie irrésistible de s’allonger sur le plancher, pour regarder le plafond tourner (Jamais vu comme il s’en passait des choses, sur ce plafond…). En plongeant dans les limbes du sommeil : paranoïa légère, visions assez distinctes de mousses paysagiques et d’icebergs orgiaques.

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Effet secondaire imprévu : après quelques jours de prise de Paplib, le sujet pourra constater qu’il en a rempli toutes les petites poches de son cerveau. Le cerveau les régurgitant à des moments imprévus : « Xylocaine » sur le chemin du boulot, « Cast And Costumes » dans une maison étrangère, « Cocosmile » au rythme des pas de la personne aimée qui s’approche.

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