Pablib


Paplib : substance extraterrestre dont l’absorption a des effets bénéfiques variés selon le moment de la prise.

Selon nos tests :

Le matin, au sortir du lit : réveil encore enveloppé d’une couverture cosmique. Dans le bain : téléporté au milieu d’un océan tiède, le sujet pourra croiser avec ravissement et sérénité des paquebots fantomatiques et des poulpes à trois cœurs. Au goûter : yeux mi-clos, sensation délicieuse de pause hors du temps. La nuit, rentrant seul et complètement ivre : envie irrésistible de s’allonger sur le plancher, pour regarder le plafond tourner (Jamais vu comme il s’en passait des choses, sur ce plafond…). En plongeant dans les limbes du sommeil : paranoïa légère, visions assez distinctes de mousses paysagiques et d’icebergs orgiaques.

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Effet secondaire imprévu : après quelques jours de prise de Paplib, le sujet pourra constater qu’il en a rempli toutes les petites poches de son cerveau. Le cerveau les régurgitant à des moments imprévus : « Xylocaine » sur le chemin du boulot, « Cast And Costumes » dans une maison étrangère, « Cocosmile » au rythme des pas de la personne aimée qui s’approche.

C’est là que le sujet entre normalement dans une période de palpitation. Le cœur bat à un rythme rapproché, erratique, les pupilles se dilatent, le sujet a des moments d’inattention assortis à un sourire flottant. Ces palpitations marquent l’entrée dans la dépendance, où on observera que le sujet augmente la fréquence des écoutes, et cherche assidument à convaincre son entourage de commencer le même traitement. Cette dépendance, irréversible, a présenté des effets cosmiques et bénéfiques sur la grande majorité des sujets traités (le sujet restant étant mon chat).

Prescription : absorption régulière tout au long du mois de janvier. Inspiration recommandée pour passer un mois aérien, mystique, bref, comme il est écrit sur la notice, un mois de « groove mélancolique ». Coco smile, lalalaaaala mmh….

par Camille Hardouin


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