J’ai découvert Theo Hakola par hasard, un hasard programmé, car il était inévitable que je croise son dandysme nonchalant au fil de mes découvertes. J’écoutais alors Noir Désir intensément, les prêches quasi expérimentales de Nick Cave comme un rêve éveillé et venais de découvrir David Eugenes Edwards, l’homme au-dessus de la musique, le chanteur des grandes plaines.

Et puis il y a eu cette vidéo :

Un groupe : Passion Fodder

Une chanson : « Luz Blanca »

Un chanteur : Theo Hakola

Une interview dure à vivre pour un présentateur : Alain Maneval.

Une phrase : «Nous ne sommes pas des cinglés, nous sommes assez portés sur la musique.»

Bref, une émission de télé maladroite dans tout ce qui la constituait et un présentateur qui oubliait qu’il s’agissait de Chair À Passion et que le playback, c’ était foutu d’avance ! Il n’ y avait plus qu’ à écouter les albums de Passion Fodder, mais aussi ceux du premier groupe de Theo Hakola, Orchestre Rouge, et de prendre conscience que Theo Hakola était aussi là où je ne l’attendais pas.

Par Radio Elvis

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