Lolito @ International (soirée Noomiz 19.01.2012)


Apollo, venu de l’espace, avait bien chauffé la salle. Puis Lolito l’a charmée… et je ne parle pas seulement du mini short en jean d’Annette (collants noirs, talons vernis) et de la robe verte de Florence.

Aller à un concert de Lolito, c’est toujours un petit évènement, on sait qu’il va se passer quelque chose. Dès les premières notes, on sent la salle qui frémit, il y a une excitation, des soubresauts, comme une sorte de rite dans le rythme et dans la mélodie ; et puis surtout cette énergie follement libératrice que nous envoient Anne, Florence, Mathias et Michel, pendant l’heure qu’ils consacrent à la santé de nos corps.

Lolito international 19 janvier 2012 par Aliosha Alvarez

En les écoutant, on se surprend à avoir envie de boire dans le verre de son voisin et de taguer les collants de la fille qui danse à côté, d’acheter des converses à ses grands-parents et de repeindre en jaune le fonds de scène de l’International (oui, pourquoi pas ?). On a ses moments préférés, ceux qu’on attend avec fébrilité : les 30 premières secondes de « Echo Echo » par exemple. Mais globalement, on aime l’ensemble, l’impression douce et enivrante qu’ils nous laissent dans le fond de l’oreille quand c’est fini, comme un goût de trop peu sur la pointe de la langue.

Si Lolito a ce pouvoir hypnotique, s’ils attirent à ce point le regard sur scène, c’est parce qu’ils jouent la comédie avec bonheur : il ne faudrait pas sous-estimer le travail fourni pour donner l’impression d’être aussi spontané. Ils sortent leur premier EP 6 titres cette semaine : vous savez ce qu’il vous reste à faire.

par Jérôme de Larosière


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