Michael Wookey

Michael Wookey

Depuis : 2001

Ville : Paris


Discographie

Michael Wookey Dreams Of YouDreams Of You (album | 2003)

01. What You Deserve / 02. Monsters / 03. Bursting For You / 04. Come Back For Me / 05. Icicle / 06. All The Arms / 07. Cherry Pie And Black Coffee / 08. Bother Someone Else / 09. Kiwi Spoon II / 10. Nursery Rhymes / 11. Sandy / 12. Smile

Michael Wookey You Shield Me From DarknessYou Shield Me From Darkness (album | 2007)

01. I Can Show You Things / 02. Stand Up For You / 03. Dreams Of You / 04. Keep A Promise / 05. Acid Queens / 06. Ouech Ouech / 07. Last Night Again / 08. You’re Alright / 09. So Easy / 10. Heaven Themed Parties / 11. Come On To My Place / 12. When You Are Gone / 13. Edward’s Little Party

Michael Wookey Gun Gala

Gun Gala (album | 2009)

01. Songs About Snow / 02. Big And Strong / 03. Smile Like You Remember Me / 04. Just To Find You / 05. President / 06. You And The Stars / 07. Human Not A Beast / 08. Frog In A Snake’s Belly / 09. The sea / 10. I Can’t Get Out Of Bed / 11. All Gone / 12. Songs About Snow (Cybercrime Version) / 13. All Hands Bury The Dead

Michael Wookey Submarine Dreams

Submarine Dream (album | 2013)

01. Somebody Golden / 02. Monsters / 03. When My Gonna Get My Gun / 04. What You Deserve / 05. Jesus Warm My Cocoa / 06. All That’s Left Is Blood / 07. Fall On My Knees / 08. Thumbs Up / 09. My Leaky Heart / 10. The Rack / 11. Submarine Dreams / 12. Flap


 


Subjective présente Michael Wookey

Je m’étonne presque de vous présenter Michael Wookey sur Subjective. Beaucoup d’entre vous le connaissent déjà. Michael habite Paris, au sens fort. Il joue dans tous les bars, dans toutes les salles, tout le temps. Mais il fait la ronde sans se laisser saisir. Il est de ces individus au langage simple et au regard droit, dont les profondeurs paraissent inaccessibles. Aucune réponse n’est à attendre, il n’y a même pas de mystère, aucun artifice de ce genre. Banalement, il a juste l’air blessé — et j’ai le sentiment que je ne pourrai jamais en dire plus.

Michael a plusieurs plaies béantes par lesquelles s’écoulent des chansons d’amour et de haine. Ce sont des mélodies enveloppantes et classiques sous masque de cochon, donc forcément il y a un truc qui coince. Son image publique est un peu malsaine, comme on dit pour accuser l’objet de ses peurs. Gentiment malsaine. Mon premier contact avec l’univers de Michael, c’était ce clown-enfant sur la pochette du deuxième album. Depuis toujours, et de façon aggravée depuis Stephen King, les clowns rendent les gamins malades de trouille, et les adultes ne sont pas forcément indemnes.

Derrière son microphone, derrière son mégaphone, derrière son masque, derrière sa barbe… il se cache mais ne parle que de lui. Tout le monde peut chanter une même chanson avec passion une fois, deux fois. J’admire ceux qui parviennent à y croire à chaque fois.

Par Nico Calibre

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