Lolito
Bordel de Pfiou, qu’est ce que ça fait du bien.
Un groupe qui prend des risques sans se prendre la tête, avec des chansons à tomber par terre, qui joue avec grâce et une joie évidente. On retrouve l’excitation géniale du gamin qui monte pour la première fois sur une balançoire, et qui comprend qu’il peut filer sans danger à toute vitesse. Un truc à la fois hyper énergique, et d’une gentillesse absolue. Nous, dans le public, électrisés, on fond tous, forcément.
Ils sont là, ils s’échangent les instruments, ils te sortent des tubes comme sans faire attention, et puis la chanteuse, là, Anne, qui pousse des hurlements magiques comme si c’était normal.
C’est fou comme ce côté simple, rigolo, presque enfantin, se marie bien avec une énergie super rock, sexy, électrisante. Et puis c’est rare de voir un groupe sur scène, en regardant vraiment tous les membres qui le composent. Ça veut dire que chacun a une vraie présence et une vraie place. Sincères et pas timides, ils naviguent entre les sirènes hurlantes, passant des grosses lames de fond à des envolées planantes, les voix en équilibre, les mains rageuses sur les guitares. Finissent la chanson avec un sourire entier. Pas de problème.
Donc bon, vous faites ce que vous voulez avec vos oreilles, hein, mais nous, à Subjective, on devient des groupies sans complexes. LOLITO ! LOLITO FOREVER !!
par Camille Hardouin
Follow
