Difficile de manquer la release party de Marie Madeleine, trio messin qui monte, qui monte d’autant que pour saluer les échanges de bons procédés à base de remix mutuel, les Night Riders, obsession Subjective, étaient présents.

Au Point Éphémère, devant un public compact et amoureux, nous étions présents dès 20h pour voir Night Riders assurer avec brio la première partie. Ces gens sont en train de faire un joli et mérité carton auprès de ceux qui ont pris au moins une fois le temps de se frotter à leur son rêche et charnel (merci Charlotte).

Nous les avions vus à l’International, à la Subjective Live de mars 2014, nous (vous) avions (aviez) été bluffés. Nous fûmes très heureux de remettre le couvert ce mardi. Écoutez Night Riders. Ils sont classes et ça tabasse bon dieu !

Après le théâtre des câbles et des tests micros, Marie Madeleine s’avance. Sobre, à trois, en triangle, Jarco Weiss devant, un moog à sa droite (merci les Supermen lovers) tenu par un sacré artificier et une guitare cristalline à sa gauche tenue par une jolie blonde. Venus présentés leur nouvel EP Useless/Highway, le trio déballe ses productions passées (les souvenirs du clip de « Swimming Pool » reviennent, ah Marylou) avant de présenter « Useless », « Highway  » et, inédit, « la seule chanson bonne à jouer live » (dixit Jarco) de leur album en cours de préparation (oh joie !).

Tout en sobriété et timidité, Jarco Weiss salue sa mère, promeut non sans gêne les prod’ du groupe (merci la meuf du label, Camille Vourzay de Beef Wellington records), et assure son rôle de crooner aux pieds nus avec élégance et retenue. C’est fin, Marie Madeleine, complexe, profond et comme en témoignent ces duos Jarco – Anna, dialogues sensuels mais pudiques, cette nouvelle configuration Live (Jarco Weiss est accompagné de Guillaume Walle et Anna Buy) reste bien précise et carrée.

Si Marie-Madeleine est une sainte et une pute, elle devient de plus en plus bandante !

Par Fabien Hellier

Crédit photo : Melo Drame

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