yo la tengo



YO LA TENGO / Painful (1993)


Yo La Tengo Painful

« Cher M. Falkowicz, Je tiens par la présente à vous adresser mes plus sincères et mes plus profonds remerciements ainsi que ma reconnaissance éternelle. Cordialement, Thomas Pirot »

Cette lettre, je ne l’ai jamais écrite mais j’aurais sûrement dû. Ce mystérieux M. Falkowicz, dont je tairai le prénom pour lui éviter de crouler sous des dizaines de milliers de lettres de fans tous les jours, n’est ni le cousin dyslexique de John Malkovich, ni un personnage terrifiant d’un film de David Lynch dont la surimpression sur le visage d’une belle blonde vous glace le sang.

Cet homme fût mon professeur d’acoustique il y a quelques années, pendant mes études de techniques du son. Et cet homme est un peu mon héros. Pas parce que ses cours ont révolutionné ma vie, pas parce que la physique est ma passion. Au contraire, j’étais plutôt largué dans cette matière dont j’ai compris l’utilité mais jamais les fonctionnements.

Ce professeur a cela d’héroïque qu’il m’a un jour offert un CD gravé (un CD de données comme on disait à l’époque !) contenant une petite dizaine d’albums en mp3. Parce qu’on avait discuté musique, parce que mon meilleur ami portait un T-shirt des Smiths… Sur cette compile se trouvaient un album des Verlaines, un autre des Only Ones… et puis Painful.

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