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TOM WAITS / Bone Machine (1992)


Tom Waits Bone Machine

Tom Waits a cette capacité à continuellement se réinventer. Près de cinq ans s’étaient écoulés entre Big Time et cet album. J’aime le son des morceaux, qui donnent l’impression d’avoir été enregistrés dans une tombe. Ca confère une ambiance incroyable à l’album. Et ça correspond tellement bien au personnage ! Je pense que cet album très triste marque un tournant dans sa carrière.

par Michael Wookey

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Michael Wookey


Raconte-moi un peu ton parcours de musicien…

Michael Wookey : Je ne viens pas d’une famille très musicale, à l’exception de mon grand-père qui était organiste pendant la guerre. Il s’occupait notamment des cérémonies funéraires. Quand j’ai eu 15 ans, il m’a donné cet orgue qui me fascinait beaucoup, et j’ai commencé à jouer dans mon coin. Avant ça, j’avais déjà essayé de faire partie de la chorale de l’école, mais je n’ai jamais été assez bon pour rentrer dedans. J’ai toujours voulu faire des représentations. J’ai composé quelques morceaux instrumentaux avec l’orgue, et puis j’ai arrêté assez rapidement.

Je me suis plutôt pris de goût pour l’écriture de poèmes, pour le piano et la composition de morceaux avant-gardistes.

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Michael Wookey


Heureuse année ! Pour nous, la saison des Britanniques expatriés continue.

Je m’étonne presque de vous présenter Michael Wookey sur Subjective. Beaucoup d’entre vous le connaissent déjà. Michael habite Paris, au sens fort. Il joue dans tous les bars, dans toutes les salles, tout le temps. Mais il fait la ronde sans se laisser saisir. Il est de ces individus au langage simple et au regard droit, dont les profondeurs paraissent inaccessibles. Aucune réponse n’est à attendre, il n’y a même pas de mystère, aucun artifice de ce genre. Banalement, il a juste l’air blessé — et j’ai le sentiment que je ne pourrai jamais en dire plus.

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