white loose woman



QUEENS OF THE STONE AGE / Songs For The Deaf (2002)


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J’avais quelque chose comme 13 ans quand j’ai acheté cet album, sur les conseils de mon frère. Je commençais à réellement m’ouvrir à la musique en général mais j’étais quand même dans une période Manson, Korn, AC/DC, etc… Bref, cet album était très différent de ce que j’avais l’habitude d’écouter, il m’a fallu plusieurs écoutes avant de l’apprécier, puis carrément de lui vouer un culte. Je suis donc devenu fan des QOTSA, et par la suite j’ai découvert plein de trucs : les Eagles Of Death Metal, les Masters Of Reality, Kyuss, les Desert Sessions… Bref, je me suis intéressé à tout ce qui touchait de près ou de loin à ce que faisait Josh Homme. En parallèle de tout ça, je continuais de bosser la gratte sur une vieille « Chevy » que mon frère avait retapée pour moi. Josh Homme à donc évidemment été une énorme influence pour moi.

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NINE INCH NAILS / The Downward Spiral (1994)


NIN

J’avais un prof très cool en 1994, quand j’étais au collège. Il nous faisait partager ses découvertes sonores — souvent tordues — en classe d’arts plastiques… ce qui a fait naître chez nous une approche créative plus inspirée, parfois violente, et qui nous a valu quelques emmerdes d’ailleurs. Bref, ce jour là, sur le coup de 16h, quand l’agacement d’un adolescent, après deux heures interminables de maths se fait ressentir, nous avons eu le privilège de goûter au succulent nouvel opus de Trent Reznor : The Downward Spiral. Un mélange savant de musique industrielle et de rock alternatif, réalisé dans un endroit où résonnent encore les hurlements de Sharon Tate, épouse de Roman Polanski, victime des délires morbides de Charles Manson et de ses potes un certain 9 août 1969 à LA. Je vous passe les détails sordides. Il s’agit donc ici d’une œuvre complexe, sublime et brutale… un hymne à la destruction et aux plaisirs malsains… Je voulais donc rendre hommage à NIN, mais surtout à l’éducation nationale qui m’a fait suivre la voie du vice plutôt que les mathématiques…

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MY BLOODY VALENTINE / Loveless (1991)


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C’est en matant les films de Gregg Araki (Doom Generation, Nowhere…) que j’ai eu cette révélation : une musique douce, sensible et cotonneuse réalisée par Ride ou Slowdive… et parfois un peu plus vivace avec les Smiths. C’est ce qui m’a rapidement conduit à découvrir un album incontournable de la scène noisy pop de la fin des années 80, à l’aube de la déferlante grunge : Loveless de My Bloody Valentine (et de sa tête pensante Kevin Shields). C’est un album étrange, avec des ambiances bruitistes et onduleuses où il est impossible de discerner la guitare des nappes de clavier proche du chant des baleines. Une rythmique imperturbable et des voix évanescentes sur de superbes mélodies brouillées par reverb et distorsions, qui vous plongent dans un rêve éveillé…

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CHARLES MINGUS / Pithecantropus Erectus (1956)


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C’est le premier contrebassiste que j’ai écouté ; après ça j’ai compris que je ferais du jazz un jour ou l’autre. Mingus, c’est un sacré bonhomme, impressionnant par son charisme, ses colères, ses cigares — activiste contre le racisme. Un personnage majeur du jazz. Contrebassiste, pianiste, violoncelliste, il a écrit plus de trente albums, joué avec les plus grands. Son style est inclassable : influencé par le gospel, le blues, le bop, et adepte de l’improvisation collective. Tout cela donne des compositions très personnelles et atypiques. L’album qui m’a marqué, c’est Pithecantropus Erectus. On entends dans les compositions des moment de tension qui débouchent sur des moments d’apaisement… Les thèmes sont magnifiques, la cohésion entre les musiciens est forte et se manifeste par une vraie écoute mutuelle. Il y a dans cet album des moments d’improvisation totale qui laissent entrevoir les prémices du free jazz.

Par Yo.

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THE BEASTIE BOYS


The Beastie Boys

C’est à peu près durant cette période où je découvre les Svinkels que je redécouvre les Beastie Boys. Et évidement, c’est le même esprit de fête, pas de prise de tête, toujours en décalage avec les médias. Trente ans de carrière et ils sont toujours actifs — pas un seul album à jeter. Les Beastie c’est du punk mélangé à la sauce funky, soul, groovy. La conclusion ? « You gotta fight for your right to party ! »

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Svinkels / Dirty Centre (2008)


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C’est avec les Svinkels que je me suis mis à apprécier le hip hop et à écouter ça de plus prés. C’était juste après le lycée. Jusque là j’écoutais principalement du rock. Et c’est le hip hop qui m’a amené à l’électro, au jazz, et à une ouverture musicale générale. Svinkels : voilà des gars qui ne se prennent pas au sérieux. Ils ont une grosse culture hip hop ricain. Ils cultivent l’esprit de fête, la défonce, le plaisir… un vrai mode de vie. J’aime tous leurs albums mais Dirty Centre, le dernier en date, c’est de la vrai tuerie, avec une prod à l’américaine et des thèmes complètement délirant : « Tout Nu Yo ! », qui parle d’un travelo, « (Mon Public) C’est Des Cons », « Le Blues Du Tox », ou encore « Du PQ (Pour Mon Trou-Trou) ». « Parfois y’a qu’un seul truc qui compte et qui est plus important que tout : du PQ pour mon trou-trou… »

par Yo

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Some of us call that rock’n’roll


Nicolas Djavanshir, le Nico Sushi de feu White Loose Woman, de Green Vaughan, de Persian Rabbit (entre autres) est, en plus d’un musicien accompli, un photographe talentueux.

Témoin autant qu’acteur de la scène rock actuelle, il distille en 70 clichés l’intensité d’une  vie Rock’n’roll.

A l’Aéronef jusqu’au 24 février, visible les soirs de concert.

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