Subjective



MINIMAL COMPACT / « Nil Nil » (1987)


minimal compact

J’ai toujours été fasciné par ce groupe venu du Proche-Orient ; ils sont originaires de Tel-Aviv en Israël et se sont installés aux Pays-Bas dans les années 80. Ils répétaient tous sur le même ampli, d’où leur nom « Minimal Compact » — pas d’argent pour se sonoriser correctement mais en revanche une richesse musicale hors du commun dans leurs compositions. Ils ont su mélanger l’Orient et l’Occident, la pop et la transe, la new wave et les rythmes orientaux avec une originalité et une très grande créativité. Je n’ai jamais entendu par la suite cette envie de rompre radicalement avec les frontières culturelles, ethniques et musicales, surtout en ces temps de crispation où chacun aime se replier sur soi… Aujourd’hui ils sonneraient comme un défi à toute la bêtise ambiante : Berry Sakharof, Rami Fortis, Malka Spigel, Samy Birnbach, Max Franken sont un peu mes Beatles à moi.

» La suite !



Subjective / La compil !


sub5ANS

Subjective fêtait récemment ses 5 ans d’existence. 5 ans, 42 obsessions pop, plus de 80 concerts dans le cadre des soirées SUBJECTIVE LIVE !

Pendant ces 5 ans une vingtaine de personnes se sont activées pour faire tourner la machine ; vidéastes, photographes, rédacteurs, régisseurs, programmateurs, graphistes, chargés de com….

Mais surtout, Subjective a réussi a fidéliser ses lecteurs en nageant à contre courant de la mode du zapping. Lorsque Subjective présente un focus, elle s’y attarde, ne survole pas et s’attache à proposer un contenu éditorial original et fouillé.

Pour ses 5 ans, Subjective voulait – comme on dit – marquer le coup. L’équipe s’est creusé les méninges, a concentré son souffle vital et son énergie la plus pure. Le résultat, une compilation – SUBJECTIVE 5 ANS ! – qui rassemble 19 de nos obsessions pour plus d’une heure de bonheur incommensurable et de douces jouissances auditives.

Fière comme jamais, Subjective ajoutera le 23 décembre un cadeau de plus aux pieds du sapin de ses lecteurs. Quelques heures avant le passage de l’illustre personnage à barbe blanche, Subjective proposera en téléchargement libre cette compilation qui rassemble le meilleur de 5 années d’obsessions musicales, réalisée grâce au soutien de groupes et musiciens à nos yeux emblématiques de la « touche » Subjective.

Au menu : Isaac Delusion, Night Riders, Hard Working Boss, Loki Strafish, Fiodor dream Dog, In The Canopy, La Féline, Wolves & Moons, et gardons les autres noms pour la surprise !

Bonnes fêtes à tous, et longue vie à Subjective !



In The Canopy, 14/10/2013 @ Paris


Pour mettre en image la prose d’Atlas, adjoindre le visuel au verbe, In The Canopy – notre obsession du moment – s’est pliée en cinq pour une session photo chaude, humide et métallique. Le résultat en 13 carrés chromatiques.

Crédit photo : Marguerite De Verdun

» La suite !



Wolves & Moons 13/07/2013 @Amiens


L’espace d’un instant. Une mélodie vous absorbe, une ballade à la campagne, vous êtes charmés par cette folk, nous aussi. Wolves & Moons nous emmène au cœur de son univers poétique sous un arbre au milieu de la nature.

Arrêtez vous, écoutez et savourez..

Crédit photo : Marguerite De Verdun et David H.

VOIR LA PAGE DE WOLVES AND MOONS



Subjective Live #14


C’était le 28 mars. Pilöt s’était transmué en Kidz pour l’occasion, Marc Desse planait sur son vidéo-club et Night Riders ouvrait le bal des oiseaux de nuit. Si, par la plus grande des infortunes, vous étiez absent au rendez-vous, consolez vos pupilles à l’aide de ces fragments de mémoire visuelle.

photos : David H.



Some of us call that rock’n’roll


Nicolas Djavanshir, le Nico Sushi de feu White Loose Woman, de Green Vaughan, de Persian Rabbit (entre autres) est, en plus d’un musicien accompli, un photographe talentueux.

Témoin autant qu’acteur de la scène rock actuelle, il distille en 70 clichés l’intensité d’une  vie Rock’n’roll.

A l’Aéronef jusqu’au 24 février, visible les soirs de concert.



BILL CALLAHAN / Sometimes I Wish We Were An Eagle (1990)


billcallahan_sometimesiwish_Toy_Fight_Subjective

Je pense qu’il existe un moment dans la carrière d’un artiste, et surtout d’un musicien, où il ressent le besoin d’être en quelque sorte dépossédé de sa propre musique. Il y a beaucoup d’exemples dans l’histoire de la pop : Van Morrison s’entourant de musiciens du jazz pour faire Astral Weeks, Bob Dylan enregistrant ses Basement Tapes avec The Band, Bashung avec quasiment tous ses disques, etc. Il s’agit à mon avis de quelque chose d’un peu différent d’une simple collaboration avec un arrangeur.

» La suite !

</