retour de concert
Midget! au café diskaire
Hier soir fut tenue une soirée au café diskaire, petit bar où l’on peut acheter des disques, comme son nom l’indique. Quelle formule merveilleuse : une main pour le verre, l’autre pour fouiller dans les CD. La taille du lieu lui confère une ambiance intimiste qui sied parfaitement aux concerts acoustiques auxquels vous pouvez parfois assister. En l’occurrence, Sam Nolin avait organisé une soirée à laquelle Delphine Dora et Midget! allaient se joindre.
Midget!, vous savez, notre obsession du moment. Nous avons eu le privilège de les voir en concert. L’album Lumière d’En Bas mérite amplement d’être écouté en live, chaque chanson y prend une dimension concrète au travers du duo, transcendé par le souffle des mesures, animé par l’ambiance rêveuse des mélodies. Cet état d’âme m’a paru contagieux et pas une personne dans le public ne m’a semblé épargnée. Mais qui pourrait rester insensible à la douceur et à la force des compositions de Midget! ?
Il ne nous reste qu’à attendre impatiemment le prochain concert.
« Mais cet air, il va nous manquer
Le long des soirs, dans les cafés »
Par Nico Fait
Crédit photo : Rodrigue Bryselbout
Wolves & Moons au Sentier des Halles
Wolves & Moons nous ont offert un concert intime et charmant, comme s’ils nous invitaient à un diner aux chandelles. Ils nous ont séduit par des douceurs folks, des compositions intenses et entreprenantes et évidemment par l’air de ne pas y toucher de Richard Allen… Ne jouant pas les vierges effarouchées nous nous sommes éperdument laissés prendre par ce tourbillon ravageur. Merci pour ces chandelles, elles tournent encore au-dessus de nos têtes.
Par Ed
Crédit photo : Sabine Swann Bouchoul
Subjective Merry Melodies avec Binoculars @ Le Motel (17.10.2012)
Binoculars et Subjective sont comme deux vieux amis dont les retrouvailles sont toujours franches et joyeuses. C’est avec Binoculars que Subjective a inauguré les soirées Subjective Live! à L’International (pour les plus vieux d’entre vous), c’est avec Binoculars que Subjective inaugure les Merry Melodies au Motel.
La scène est étroite, l’assistance est serrée, l’accueil est chaleureux, l’équipe du Motel joue le jeu, et on n’en est que plus heureux.
Jouer le jeu les Bino (pour les intimes) l’ont joué. Formation acoustique oblige, les pédales et amplis au placard, ils nous ont montré que l’envoûtement n’est pas seulement affaire d’électricité mais certainement de ferveur et d’allant.
Avec leurs pop songe calibrées, ces mecs pourraient jouer dans votre tambour de machine à laver qu’ils s’en sortiraient avec les honneurs.
Pour tout vous dire, le moment (intimiste) était grand et c’est les poils encore hérissés que l’on vous en parle, ces mecs sont bons et prennent même le temps de vous expliquer l’histoire de cette basse aux formes voluptueuses, souvenir ramené à dessein d’un voyage au pays des nachos.
Subjective vous attendra nombreux pour la prochaine soirée Merry Melodies le 21 novembre prochain, une parenthèse ensoleillée et aérée en compagnie de Wolves & Moons.
par Fabien Hellier
OK @ La Péniche (12.03.2012)
Lundi soir, la tournée du groupe OK passait par Lille. Nos projets grandiloquents de retour à La Péniche ayant capoté — je vous passe les détails sordides — c’est l’excellente agence locale Ah Bon ? qui s’est chargée de dégoter une date au trio symétrique. Thank God.
Ç’avait beau être un lundi soir, il y avait du monde près de la Deûle. Était-ce avant tout pour découvrir sur scène Persian Rabbit ? Peut-être bien.
Supergroupe lillois, avec des musiciens très appliqués, très concentrés, et surtout très concernés par le chant de leur frontman Sushi (de feu White Loose Woman, nous devons le rappeler). En même temps, comment ne pas se sentir concerné par le chant de Sushi, hé ? Il ne semble avoir peur de rien, certainement pas d’écarter trop grand les mâchoires. Son corps a beau toujours tressailler de douleur, dirait-on, je ne l’ai jamais entendu chanter aussi bien. Envoûtant dès les premières secondes, le concert laissait présager un bel avenir pour ce nouveau projet.
OK venait présenter son nouvel EP, Wet. Sapé classe, barbe magistrale, Guillaume Magne était un peu le roi du monde au milieu de ses deux batteurs.