rencontre



Lolito


Comment le groupe a été créé ?

Florence : Ce sont les garçons qui sont arrivés d’abord.

Michel : Avec Mathias, on avait des thèmes qu’on jouait à deux, sans savoir ce qu’on allait en faire. Ensuite on a appelé Flo, et puis on a appelé Anne, parce qu’il manquait un chant lead. C’est comme ça que ça s’est créé…

Anne : En fait on s’est organisé une répète, sans vraiment discuter. En entrant dans le studio, je n’avais jamais vu Mathias ni Florence, mais je connaissais Michel depuis longtemps.. Et puis, on a joué, sur un thème que Michel m’avait déjà montré.. Ca duré deux heures, et on n’a discuté ni avant ni après !

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Paplib


Commençons par une question qui brûle les lèvres de nos lecteurs et de tes auditeurs : d’où te vient ce nom incongru qu’est Paplib ?

Ce n’est pas que je souhaite que ce soit secret… mais c’est très personnel.

Voilà qui tombe à l’eau ! Tu t’appelles comme ça depuis longtemps ?

Depuis la naissance du projet solo. Avant ça, je faisais parti d’un groupe rennais, Bellyache, dont certains membres continuent de jouer parfois avec moi, en live comme en album. C’est le cas de Xavier qui m’accompagne à la contrebasse sur les derniers concerts et joue deux titres sur l’album. Le groupe s’est dissout de lui-même après que chacun d’entre nous a suivi son parcours : l’un partait à Paris, l’autre à Tour…

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Karaocake


La légende dit qu’un gâteau à la carotte est à l’origine de Karaocake…

Camille Chambon : La légende a raison. J’avais très envie de faire de la musique avec Stéphane (alias Domotic). Je ne le connaissais pas personnellement, même si on avait des amis en commun. C’était il y a cinq, six ans… J’avais déjà vu Domotic en concert ; il jouait de la batterie avec Pokett. Et je connaissais aussi l’autre Stéphane de Pokett. Un jour, on s’est vu au festival d’été Sous La Plage, dans le quinzième arrondissement. Le principe, c’était pique-nique l’après midi, et concerts le soir. Et j’avais fait un karaocake… euh, un carrot cake ! J’en ai donné aux deux Stéphane en leur disant : « j’aimerais bien faire de la musique avec vous ». Et Stéphane, avec un bout de gâteau dans la bouche, m’a répondu : « Oui, oui ! En plus j’aimerais bien me mettre un peu moins en avant… » Tu as dit un truc genre : « plus dans l’ombre ». Et puis il ne s’est rien passé pendant un temps…

Stéphane Laporte : J’étais dans l’ombre !

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La Féline


Agnès, tu me disais récemment que certaines personnes ne savaient pas placer La Féline dans une catégorie — musique indé ou variété. Pour toi, le fait qu’il puisse y avoir hésitation sur la nature de votre musique, c’est plutôt insultant, ou au contraire plutôt flatteur ?

Agnès Gayraud : C’est un faux diagnostic. C’est comme si ce genre de découpage était encore pertinent aujourd’hui, alors qu’on voit bien qu’il y a plein de groupes influencés par une esthétique indé qui sont devenus « mainstream ». Comme dans le folk en ce moment ou dans le rock des années 80. Quand on nous dit ça, je trouve que ce sont des gens qui ne voient pas que l’époque se prête aussi à ça, c’est-à-dire qu’on peut faire quelque chose qui soit à la fois grand public et exigeant. De plus en plus exigeant, d’ailleurs, parce que le public connaît plus de musique, notamment grâce aux téléchargements sur Internet : on peut écouter à volonté des morceaux vieux de quarante ans ! C’est cet affinement des goûts « populaires » qui fait qu’on peut prétendre faire de la musique grand public sans que ce soit insultant. Quand on fait de la pop, on recherche bien sûr quelque chose d’immédiat. Mais en effet, on est aussi un groupe intransigeant. Il y a en nous ces deux côtés, qui entrent parfois en contradiction, mais je pense que ça appartient à l’époque. On est fier de la représenter.

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(Please) Don’t Blame Mexico


Maxime, tu étais déjà dans Subjective en Mai 2009, avec ton autre groupe, Toy Fight…

Maxime Chamoux : Ah, avec Toy Fight, c’était un de nos meilleurs souvenirs d’interview. Interview très bien préparée… Je te mets bien la pression, là. (rires)

Oh la la…

Maxime : L’album n’était pas encore sorti, c’était une des premières interview un peu conséquentes qu’on avait à faire, donc c’était un bon entraînement. Et puis on avait vraiment aimé, parce que c’était dense, comme interview. On parlait vraiment de choses intéressantes.

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Lepolair


Lepolair existe depuis quand ?

Pol Desmurs : Depuis 26 ans !

D’où le titre « Born In 84 » !

Pol : Exact. Le projet a réellement débuté il y a trois ans. Mais c’est un projet que j’ai en tête depuis plus longtemps, peut-être dix ans. Un projet dans lequel je voulais réunir toutes mes influences. Ca date du lycée, mais tout s’est concrétisé en arrivant à Lille.

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Studio Paradise


Pourquoi Studio Paradise ?

Francè Vivarelli : « Studio » : on travaille beaucoup en studio, et le mot fait penser à une étude, une recherche, un travail approfondi sur la musique. Et puis « Paradise », c’est le côté sunshine, mais c’est aussi un clin d’oeil au film de Brian de Palma, Phantom Of The Paradise. Et puis… j’ai habité un studio rue du Paradis à Marseille, un super appart’ qui avait vue sur Notre Dame. Un truc pour lequel tu paierais une fortune ici, à Paris — mais à Marseille ça ne coûtait rien. On y a fait des teufs de ouf, et j’y ai joué de la musique à outrance.

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