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Shadow motel: manèges et barbes à papa
Ausfahr Nach, s’ouvre sur des rires caverneux et des envolées de chauve-souris… Et en écoutant certains titres on pourrait se dire que Norman Bates pourrait facilement tenir la réception du Shadow Motel. Le groupe s’habille plutôt en noir tendance despérado, mais c’est entre les manèges et les barbes à Papa qu’ils ont choisi de poser. Ils tentent le tir à la carabine et l’arnaque des crochets à peluche. De notre côté nous évitons de tenir trois minutes à « pendus-par-les-bras » même pour gagner 200 euros. Guidés par Marguerite entre les badauds, les cris des enfants et les effluves diverses et variées, le groupe garde un calme olympien. Nous les trouvons tranquilles, posant à côté de ce saloon hanté dont les annonces horrifiques nous ont vrillé les tympans – bien plus que la musique de Shadow Motel, décidément bien calme en comparaison de l’ambiance sonore de la foire aux manèges de Lille.
NICOLAS PAUGAM : ENFIN UN VISAGE SUR UN NOM
Mettre un visage sur un nom, c’est important. Pourtant, ne pas pouvoir le faire participe à un mystère et il suffit de prendre quelques exemples de groupes célèbres où l’identité des artistes est « maquées » – littéralement ou non – pour s’en rendre compte : The Residents, Cascadeur, Gorillaz, Marvin Pontiac et bien sûr les Daft Punk. Mais quand on veut, on peut. Grâce au fabuleux outil qu’est l’internet, vous trouvez l’identité de tous ces personnages en deux clics, leurs photos en un troisième. Probablement car les fans et les journalistes sont friands de ces révélations. Avec Nicolas Paugam, c’est Subjective qui vend la mèche et dévoile enfin la binette de ce mystérieux personnage.
MARC DESSE
En cuir et lunettes chips, Marc Desse arpente les rues du onzième, Paris. Il s’assoit, fume une clope et reprend son chemin. Rapport photo de notre investigatrice.
ROBBING MILLIONS. 24/09/2014, BRUXELLES, Le Botanique.
«La prochaine, c’est le générique de Dragon ball Z !» lance Gaspard. Et alors qu’il prépare son kamehameha imaginaire, tout le monde reconnaît «Tenshinhan» dès les premières notes. Le tube, le voilà. Le voilà mais tordu et rallongé, enflammé par de grosses guitares. Le groupe va nous présenter ce soir des morceaux remodelés pour la scène, ou plutôt reforgés car c’est une matière métallique vivante qui va couler dans nos oreilles toute la soirée. Les cinq vont jouer sur les tempos et les longueurs, vont accélérer ou grossir le trait, vont faire vivre leur musique en somme. Et ils nous la font partager avec quelques trucs de rigolos : de petites chorégraphies avec ou sans gong, une belle lumière verte préhistorique…
KIDSAREDEAD : PICTURES FROM THE PAST
Kidsaredead, The Band from the Past, de retour d’un voyage dans le temps. Retour image d’un enregistrement studio.
Crédits photos : Caroline Raab
Kidsaredead @ Buzz Bar 28.01.2014
Ce n’était pas hier soir, mais quasiment. Vincent porte le même T-shirt javelo-psyché teinte 90. Les membres du groupes arborent le même sourire, ce sourire de contentement, ravis de gratter, taper, chanter, de se mouvoir aux rythmes des structures saccadées et hyper-construites de leur musique. Faute d’en avoir été, quelques photos assouviront partiellement la frustration des absents.
Crédits photos : Caroline Raab
THOMAS SUBIRANIN
Mieux vaut tard que jamais, la bouille de notre obsession pop enfin sur les écrans. Retour pictural d’une déambulation avec Thomas Subiranin.
Crédit Photo : Marguerite Vdn