Night Riders
NIGHTRIDERS + MARIE MADELEINE. 23/09/2014. PARIS, Le Point éphémère.
Difficile de manquer la release party de Marie Madeleine, trio messin qui monte, qui monte d’autant que pour saluer les échanges de bons procédés à base de remix mutuel, les Night Riders, obsession Subjective, étaient présents.
Au Point Éphémère, devant un public compact et amoureux, nous étions présents dès 20h pour voir Night Riders assurer avec brio la première partie. Ces gens sont en train de faire un joli et mérité carton auprès de ceux qui ont pris au moins une fois le temps de se frotter à leur son rêche et charnel (merci Charlotte).
Subjective / La compil !

Subjective fêtait récemment ses 5 ans d’existence. 5 ans, 42 obsessions pop, plus de 80 concerts dans le cadre des soirées SUBJECTIVE LIVE !
Pendant ces 5 ans une vingtaine de personnes se sont activées pour faire tourner la machine ; vidéastes, photographes, rédacteurs, régisseurs, programmateurs, graphistes, chargés de com….
Mais surtout, Subjective a réussi a fidéliser ses lecteurs en nageant à contre courant de la mode du zapping. Lorsque Subjective présente un focus, elle s’y attarde, ne survole pas et s’attache à proposer un contenu éditorial original et fouillé.
Pour ses 5 ans, Subjective voulait – comme on dit – marquer le coup. L’équipe s’est creusé les méninges, a concentré son souffle vital et son énergie la plus pure. Le résultat, une compilation – SUBJECTIVE 5 ANS ! – qui rassemble 19 de nos obsessions pour plus d’une heure de bonheur incommensurable et de douces jouissances auditives.
Fière comme jamais, Subjective ajoutera le 23 décembre un cadeau de plus aux pieds du sapin de ses lecteurs. Quelques heures avant le passage de l’illustre personnage à barbe blanche, Subjective proposera en téléchargement libre cette compilation qui rassemble le meilleur de 5 années d’obsessions musicales, réalisée grâce au soutien de groupes et musiciens à nos yeux emblématiques de la « touche » Subjective.
Au menu : Isaac Delusion, Night Riders, Hard Working Boss, Loki Strafish, Fiodor dream Dog, In The Canopy, La Féline, Wolves & Moons, et gardons les autres noms pour la surprise !
Bonnes fêtes à tous, et longue vie à Subjective !
CHRONIQUES : NIGHT RIDERS PRESENTE
THE VELVET UNDERGROUND & NICO

« I’m Waiting For The Man », une chanson qui me parle, j’ai l’impression que s’ils étaient à Paris aujourd’hui, on attendrait le même mec… C’est l’album qui me file la banane… haha ! Produit en 66 à new York par Andy Warhol, des textes poetiques comme je les aime, des apparitions divines de Nico comme sur « I’ll Be Your Mirror ». Ma meilleure recette pour cet hiver. Je ne vais pas retracer l’histoire d’Andy et du Velvet… C’est simplement l’album sur lequel je reviens constamment ; « I m feeling good, I m feelin’ ho so fine » !
Par Charles Follenfant
NIGHT RIDERS – Partie II – WELCOME TO THE MACHINE
Comme promis, la suite de l’interview fleuve de Night Riders (lire la première partie). Au programme : machines et futur.
Le groupe Kraftwerk prédisait un monde où l’homme fusionnerait avec la machine mais sans pour autant se prononcer sur le bien ou le mal de cette perspective. Comment vous sentez-vous avec les machines au sein de Night Riders? Est-ce que vous les aimez ? Est-ce qu’elles vous font peur ? Que vous apportent-elles? Vous sentez vous aliénés ?
Jim Morrison le prédisait aussi :
Tout le monde utilise des « machines » à notre époque, les smart phones, nanotechnologie, mao etc et de façon de plus en plus instinctive, de telle manière que nous ne nous en rendons plus vraiment compte. Elle est bien loin l’époque du 8 bits, nous avons déjà fusionné avec les machines d’une certaine façon. Nous sommes d’une génération qui a vécue les gros chamboulements et révolutions technologiques de ces 30 dernières années et l’émergence de la musique « électronique » le Krautrock, la Techno, la New Wave, le Hip-Hop. Tout cela fait donc partie intégrante de nous, et c’est très naturel tout comme les mp3 et la 4g pour les plus jeunes.
NIGHT RIDERS – Partie I

Interview de notre obsession, Night Riders, partie I. Où on en apprend plus sur les groupes et labels français émergents, de Nantes et de Paris. Où on se dit qu’il faudrait se refaire quelques films érotiques français des 70’s, ou revoir Rasta Rocket, selon l’humeur. Où on reprend à zéro notre réflexion sur le caractère cyclique des courants musicaux. Rendez-vous très bientôt pour la suite de cette chevauchée : Part II – Welcome To The Machine. ffffffffffffffffffffffffffffff
Quel est l’origine du nom du groupe ?
Je ne me souviens plus exactement, mais c’est une grosse référence à la pop culture des années 80.
Night Riders a un pied à Paris, un à Nantes. Mais en pratique, c’est Nantes ou Paris qui bat la mesure ?
Paris, tout simplement parce que nous sommes trois membres sur quatre ici, et que Charlotte (la Nantaise) y a vécu longtemps. Tout a commencé à Paris avant le départ de Charlotte, et nous continuons a y passer du bon temps quand nous sommes réunis à l’occasion des répétitions, des concerts et autres dîners mondains.