nicolas paugam



Nicolas Paugam : Vidéologie


La légende dit qu’au village, lors de veillées organisées, les hommes et les femmes se réunissaient pour regarder les clips de Nicolas Paugam dans des auberges troglodytiques. Ces soirs-là, si l’on tendait l’oreille, on pouvait entendre des villageois chuchoter à leurs voisins : « Mais cet homme est fou ! »…

Aujourd’hui, après avoir passé ce personnage au peigne fin dans notre dernier focus, on peut prétendre que Nicolas Paugam est fou oui, mais savant avant tout. Partisan des techniques « à l’ancienne » ou de celles de la Nouvelle Vague, Nico (tel qu’il signe ses vidéos) réalise ses clips avec peu de moyens et tourne avec des acteurs sélectionnés au casting sauvage, ou plutôt : dans son entourage. Mais derrière la contrainte budgétaire qui force l’autoproduction se cache aussi une occasion en or de représenter les choses telles qu’il les entend, avec ses images à lui. Car les vidéos de Nicolas Paugam sont des créations à l’état brut, sans artifice, sans étalonnage, mais avec beaucoup d’inventivité. J’ai dit « sans artifice » ? Non, pas exactement. Des artifices il y en a, mais ils sont faits main. Je repense alors à moi étant enfant quand je jouais à « faire des clips ». Poussée par le besoin de m’approprier la musique, je m’équipais de plumes, de diadèmes pailletés en plastique, et d’autres accessoires divers pour jouer le clip devant une caméra imaginaire. Il me semble que Nicolas fait pareil, sauf qu’il n’est plus enfant et que sa caméra fonctionne pour de vrai.

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Chorus­-land


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Une chose qui m’étonne aujourd’hui, on n’entend plus de chorus dans les concerts, tout y est écrit, il n’y a plus de place pour l’improvisation, il n’y a plus ces « lâcher-prises » qui faisaient des concerts d’Hendrix ou de Santana de véritables « messes sonores » ! C’est fort dommage, surtout que je crois que le public ressent la prise de risque, il s’identifie au musicien et une improvisation menée à son terme avec maestria, c’est la transe pour tous : bingo ! Alors, pourquoi s’en prive-t-on aujourd’hui ?

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NICOLAS PAUGAM : ENFIN UN VISAGE SUR UN NOM


Mettre un visage sur un nom, c’est important. Pourtant, ne pas pouvoir le faire participe à un mystère et il suffit de prendre quelques exemples de groupes célèbres où l’identité des artistes est « maquées » – littéralement ou non – pour s’en rendre compte : The Residents, Cascadeur, Gorillaz, Marvin Pontiac et bien sûr les Daft Punk. Mais quand on veut, on peut. Grâce au fabuleux outil qu’est l’internet, vous trouvez l’identité de tous ces personnages en deux clics, leurs photos en un troisième. Probablement car les fans et les journalistes sont friands de ces révélations. Avec Nicolas Paugam, c’est Subjective qui vend la mèche et dévoile enfin la binette de ce mystérieux personnage.

 

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Nicolas Paugam : quelques mélodistes Brésiliens


Après une première playlist hétéroclite, Nicolas Paugam se concentre cette fois-ci sur la musique Brésilienne, la Musica Popular Brasileira, courant musical qui émergea à la fin des années 60 et qui concentre des styles variés, souvent présenté comme l’heureux croisement entre le rock et la bossa nova.

Nicolas Paugam pour Subjective « Quelques mélodistes brésiliens » by Subjective_Music on Mixcloud

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Nicolas Paugam et la Souterraine


Nous n’aurions jamais eu vent des compositions de Nicolas Paugam si ce n’était par l’entremise du best-of qu’a produit la Souterraine. Laurent Bajon, son co-fondateur, nous avait parlé de sa rencontre avec Nicolas Paugam. Cette fois-ci, c’est Nicolas Pagam qui nous explique sa rencontre avec La Souterraine.

Comment s’est passée ta rencontre avec l’équipe de La Souterraine / Mostla Records ?

J’ai envoyé mon disque Le Col du Galibier à Benjamin Caschera et à Laurent Bajon, ce dernier connaissait déjà mon travail depuis Lithium (ndlr : label qui produisit les albums de Da Capo, premier projet de Nicolas Paugam). Ils ont aimé. Je n’avais jamais entendu parlé de La Souterraine.

Pourquoi avoir appelé cette compilation Aqua Mostlae ?

Nous avons cherché avec une amie : il fallait respecter le cahier des charges avec l’utilisation du terme « Mostla » dans le titre. De plus, l’idée de l’eau s’est imposée pour deux raisons : d’une part, l’eau est présente tant dans mes textes que dans mes clips ; d’autre part, comme l’eau d’un parfum c’est-à-dire l’extrait dilué d’un parfum (qui serait l’ensemble des albums dont sont issues les chansons sélectionnées par La Souterraine). Enfin, le latin parce qu’il est la langue-mère qui résume mes influences musicales. Et elle a trouvé ce titre, cette latine !

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NICOLAS PAUGAM


Notre focus consacré à Nicolas Paugam continue, cette fois-ci avec une interview où l’on éclaircit quelques questions qui demeuraient en suspens au sujet de son passé de musicien jazz, de son amour pour la musique Brésilienne, des origines littéraires de ses textes, du devenir de Da Capo, son premier projet…   Le « Qui c’est celui-là » qui lui fût attribué n’aura désormais plus le même sens.

Tu as un parcours assez long, peux-tu nous dire quand as-tu commencé à jouer et à composer ?

J’ai commencé la musique à 18 ans, et ai composé vers 20.

Da Capo a eu son petit succès. Que s’est-il passé par la suite ? Où en est le projet ?

Nous avons fait notre quatrième album en 2013. Le groupe existe toujours mais vit dans l’ombre. Je ne m’en occupe plus : j’ai fini par trouver mon propre univers très différent de celui de Da Capo, c’est mon frère qui gère, et les concerts et les compositions.

Da Capo était signé chez Lithium Records, qui avait pas mal fait bouger les lignes de la pop indé française. Que t’a apporté cette expérience ? Quelles étaient les influences et les points de ralliement qui reliaient les différents groupes signés sur le label ?

Nous étions très différents des autres sorties du label puisque nous chantions en anglais. Ce qui prouve que ce label -et son fondateur Vincent Chauvier- n’avait pas de chapelle et se moquait du qu’en dira-t-on. Il avait aussi une grande culture, cela collait bien entre nous. Il nous avait déjà repérés en 1992 alors que nous commencions à peine. Et puis, signer un groupe après avoir reçu une cassette du Puy-en-Velay, il fallait le faire !! ça ne se voit plus aujourd’hui…. Si, il y a tout de même La Souterraine.

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L’Amusie


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Où en étions-nous ? Ah oui, Le chanteur Irlandais Van Morrison réalise en 68 ce qui est considéré aujourd’hui comme son chef d’œuvre, Astral Weeks. Pourquoi ce disque est une perle ? parce que l’Irlandais se met volontairement en difficulté, poussant la musique vers des sommets de feeling encore rarement atteints. Cela, grâce à un nouveau groupe qui n’en est pas un puisque « ils ne se parlent pas », et sont embauchés au titre de « requins de studio », mais qui font tout de même partie du gratin des jazzmen de l’époque , rien que ça ! Alors, pourquoi notre ami « qui n’en est pas un », Van Morrison, ne réitère pas cette expérience sonore exceptionnelle ? et bien, chers lecteurs, je n’en sais rien ! et oui rien ! Je vais seulement me contenter d’émettre des hypothèses.

Primo/ Big bang ! Parce qu’il n’aime pas ce disque . Bien sûr, ce disque reçut à l’époque tous les éloges qu’il mérite, ce qui dût flatter le grand Van, mais ne pensait-il pas déjà comme tout bon compositeur qui se respecte, qu’il allait faire mieux au prochain ? ( ce qui finalement serait logique dans un monde mieux fait). Nous irions de disque en disque pour finir de chef d’œuvre en chef d’œuvre mais je m’égare. Par ailleurs, ce disque est considéré comme son chef d’œuvre parce que nous avons maintenant la vision de son œuvre a posteriori, lui ne l’avait bien évidemment pas… et puis il y a Moondance, le suivant, qui est tout de même très bon… Bref, Van ne se rend pas compte qu’il tient là son meilleur disque et encore moins que c’est en grande partie grâce à la qualité des musiciens mercenaires qu’il a embauchés. Mais pourquoi le temps passant, ne renouvelle-t-il pas l’expérience ?

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