moloko velocet



THE VELVET UNDERGROUND / Loaded (1970)


The Velvet Underground Loaded

Parce qu’il y a encore six mois j’ignorais l’existence de cet album. C’est grâce à Pierre que je l’ai découvert, quand il me l’a prêté en me disant « je suis sur que tu vas kiffer », effectivement, j’ai kiffé.

Il y a aussi le fait que « Sweet Jane » est un beau classique et qu’en ce moment l’envie d’être au repos (qui plus est au soleil) me titille, mais la bonne découverte de cet album est « Rock’n’Roll » qui groove vraiment pas mal.

Je trouve que la cohérence des morceaux est presque évidente. L’album coule de source. Bref, rien d’autre à ajouter, juste l’écouter pour comprendre !

par Mary Red

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Hommage à Lou Reed & The Velvet Underground @ Aéronef, Lille (18.12.2012)


Hommage à Lou Reed & The Velvet Underground à  l'Aéronef

photos : David Hardillier



LOU REED / Transformer (1972)


Lou Reed Transformer

Lou Reed claque les portes du Velvet Undeground juste avant le mixage de Loaded. Son premier album solo arrive dans la foulée, composé de vieilles chansons écrites à l’époque du Velvet, et à la production vaguement rock pour marquer le coup. Echec. Lou sombre. (Lou ride.)

Et puis Bowie qui, à cette époque, s’évertue à sauver le rock (on le voit aussi avec Iggy Pop) vient frapper à la porte de Reed. Ils tracent de ‘grandes lignes’ vers l’avenir et lui promet de renouer avec le succès.

Et voilà ce bon vieux Lou qui troque son rôle de poète rock maudit contre celui de dandy glam-rock. Et ça marche : sans délaisser ses thèmes favoris (drogues, faubourgs mal famés, sexe déviant et amérique en déclin) il nous propose ici un véritable cabaret rock avec ses personnages tragi-comiques à foison.

Moloko Velocet a choisi pour vous de revisiter quelques titres de cet album intemporel (ce soir à l’Aéronef, ndlr). A la manière de Lou Reed : avec ce qu’il a sous la main, et le son a fond si possible.

par Pierre Batleff



Moloko velocet @ La Péniche, Lille (21.03.2012)


Moloko Velocet à la Péniche de Lille 21 mars 2012

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AIR / The Virgin Suicides (2000)


Air The Virgin Suicides

Voilà ce qu’il arrive quand on [Sofia Coppola] demande au null de réaliser la B.O d’un film sur des adolescentes en décalage avec la réalité. Encore une fois, le groupe réussit à mettre en adéquation le fond et la forme pour une ambiance de messe post-mortem : chœurs analogiques et orgues au caractère religieux mais vaguement désaccordés sont au service d’une ambiance malsaine où la rédemption adolescente passe par la mort… Tous les morceaux de l’album recèlent leur part de magie. En plus du célèbre morceau « Playground Love » qui ouvre l’album, on notera la présence du titre « The Word Hurricane », où le groupe retranscrit musicalement les origines d’un ouragan (même Pink Floyd n’aurait certainement pas été si loin), ou encore le titre « Dead Bodies », petite description de l’apocalypse restreinte au cercle familial.

par Raphaël Sollima

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SHOGUN KUNITOKI / Tasankokaiku (2006)


Shogun Kunitoki Tasankokaiku

« Shogun Kunitoki is a band from Helsinki, Finland, with a mission to help electronic music regress back to a more human state, the time of the tube organ and the ring modulator, the spring reverb and the test oscillator. »

Il n’y a que les Finlandais pour développer à notre époque une esthétique comme celle-là ! Le groupe est composé de quatre membres, un peu geeks, amoureux des vieux synthétiseurs et de kaléidoscopes, tissant un psychédélisme 8-bit sobrement rythmé par une batterie volatile.

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KRAFTWERK / Kraftwerk (1970)


Kraftwerk album

Kraftwerk est souvent vu comme un groupe aux accents très kitsch, sujet aux plaisanteries. Et pourtant, malgré la tâche ingrate de vulgariser la musique électronique dans les foyers lambda après que Wendy Carlos eut engagé le mouvement avec son album Switched-On Bach (1968), Kraftwerk reste une influence incontournable.

L’album Kraftwerk est le premier du groupe, à l’époque constitué du duo Florian Schneider et Ralf Hütter. Les sonorités de l’album ne sont pas seulement électroniques, au contraire. On note la présence massive de flûtes, de violons ou encore de batterie, conséquence de la formation musicale d’origine du duo. Le côté électronique est apporté par l’utilisation débridée d’orgue électronique et le traitement de diverses sources sonores via des interfaces de synthétiseurs, rapprochant ainsi la démarche artistique du groupe de la musique électronique expérimentale, comme celle du Groupe de Recherches Musicales (GRM) ou du BBC Radiophonic Workshop.

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