Milton Nascimento



Nicolas Paugam : quelques mélodistes Brésiliens


Après une première playlist hétéroclite, Nicolas Paugam se concentre cette fois-ci sur la musique Brésilienne, la Musica Popular Brasileira, courant musical qui émergea à la fin des années 60 et qui concentre des styles variés, souvent présenté comme l’heureux croisement entre le rock et la bossa nova.

Nicolas Paugam pour Subjective « Quelques mélodistes brésiliens » by Subjective_Music on Mixcloud

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NICOLAS PAUGAM


Notre focus consacré à Nicolas Paugam continue, cette fois-ci avec une interview où l’on éclaircit quelques questions qui demeuraient en suspens au sujet de son passé de musicien jazz, de son amour pour la musique Brésilienne, des origines littéraires de ses textes, du devenir de Da Capo, son premier projet…   Le « Qui c’est celui-là » qui lui fût attribué n’aura désormais plus le même sens.

Tu as un parcours assez long, peux-tu nous dire quand as-tu commencé à jouer et à composer ?

J’ai commencé la musique à 18 ans, et ai composé vers 20.

Da Capo a eu son petit succès. Que s’est-il passé par la suite ? Où en est le projet ?

Nous avons fait notre quatrième album en 2013. Le groupe existe toujours mais vit dans l’ombre. Je ne m’en occupe plus : j’ai fini par trouver mon propre univers très différent de celui de Da Capo, c’est mon frère qui gère, et les concerts et les compositions.

Da Capo était signé chez Lithium Records, qui avait pas mal fait bouger les lignes de la pop indé française. Que t’a apporté cette expérience ? Quelles étaient les influences et les points de ralliement qui reliaient les différents groupes signés sur le label ?

Nous étions très différents des autres sorties du label puisque nous chantions en anglais. Ce qui prouve que ce label -et son fondateur Vincent Chauvier- n’avait pas de chapelle et se moquait du qu’en dira-t-on. Il avait aussi une grande culture, cela collait bien entre nous. Il nous avait déjà repérés en 1992 alors que nous commencions à peine. Et puis, signer un groupe après avoir reçu une cassette du Puy-en-Velay, il fallait le faire !! ça ne se voit plus aujourd’hui…. Si, il y a tout de même La Souterraine.

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CLUBE DA ESQUINA / Clube Da Esquina (1972)


Clube da Esquina

L’album Clube Da Esquina est paru en 1972 sous la double égide de Lô Borges et Milton Nascimento mais il est l’œuvre d’une sorte de collectif réunissant quelques valeurs montantes de la musique Brésilienne de l’époque…  S’y côtoient notamment le pianiste Wagner Tiso, le grand guitariste Nelson Angelo,  le parolier Fernando Brant… On a affaire ici à une sorte de monument  pop œcuménique,  brassant folk, rock anglo-saxon,  rythmes et chaloupes chipés au choro et à la samba, guitares psychédéliques héritées du tropicalisme, arrangements d’une musicalité irréprochable et mélodies éblouissantes.

Le plus étonnant étant que, bien loin de s’apparenter à une construction post-moderne qui fatigue les nerfs et le goût, Clube Da Esquina se trouve être un miracle d’équilibre et de souplesse, un radeau à la légèreté toute brésilienne, c’est-à-dire teintée d’une bonne couche de mélancolie buissonnière. Se déploient à nos oreilles ébahies une succession d’humeurs, de désirs, d’attentes, d’exaltations – trouées de lumière sur une mer particulièrement limpide et belle – , le tout révélant un filon inépuisable de couleurs tirées d’une palette jamais retrouvée depuis.

Par Mocke

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