loki starfish
CHRONIQUES : LOKI STARFISH PRESENTE
EREVAN TUSK / Erevan Tusk (2010)
On attend avec impatience l’album d’Erevan Tusk qui devrait voir le jour début 2012. Ce brillant groupe parisien a donné vie à un premier EP éponyme fabuleux de maturité et de beauté. Sur une base d’arrangement qu’on pourrait dire « conventionnelle » en termes de rock indé (guitares, basses, batterie et interventions d’instruments bien choisis), Erevan Tusk fait d’une part la différence grâce à la qualité de son song-writing et sa maîtrise de l’harmonie, mais également par la pertinence de ses arrangements et sa capacité à trouver le point de torsion dans son interprétation, le tout porté par un son a la fois précis et tout en âpreté. Les influences sont bien là, elles ressortent, sont multiples et digérées juste comme il faut. Erevan Tusk frappe juste car sa musique est accouchée d’une vraie intelligence et d’une vraie sensibilité. Un premier EP beau à pleurer.
par Jérémie Lapeyre
CHRONIQUES : LOKI STARFISH PRESENTE
TOUT DE SUITE / Je T’Aime Et Je Souffre (2010)
Alors là ce sont des amis, donc on pourrait croire que je suis corrompu, mais il se trouve que j’adore leur album, que je l’écoute soir et matin, et qu’il me réjouit autant à chaque fois. Impossible de les décrire sur scène, c’est à voir, tout simplement. Un mélange porno-Goldman-electro-dance-2nd degré, qui sous un aspect pudiquement pipi-caca-je-bande, renferme de vraies perles littéraires, et dissimule difficilement l’extrême sensibilité poétique de ces deux créatures fortement sexuées. L’album Je t’Aime Et Je Souffre n’est pas évident à trouver, mais il existe, il est là, cherche-le.
par Thomas Suire
CHRONIQUES : LOKI STARFISH PRESENTE
The New Wave Complex
Ce n’est pas un album, c’est une compilation en 16 volumes, sans laquelle il n’est pas de discothèque possible !! 16 volumes de minimale, synth-pop, cold-wave, le fond du fond de l’underground électronique des années 80 : Hermann Kopp, Berlitz Drama, Miharu Koshi, Steve Fisk, Conrad Schnitzler et des centaines d’autres. Très difficile à trouver, mais quelle fabuleuse récompense lorsqu’on y est arrivé : 251 morceaux, plus de 16 heures d’extase.
par Thomas Suire
Loki Starfish
Salut Jérémie, toi qui es aujourd’hui seul face à nous. On aurait à ce sujet une question assez évidente : pourquoi toi et pas les autres ?
Jérémie Lapeyre : Je suis l’instigateur du projet. Quand les autres membres sont arrivés dans le groupe, j’avais déjà composé les quinze titres, écrit les textes, composé et enregistré les morceaux. Je les avais même prémixés ! Et puis chacun des membres a plusieurs projets parallèles. Il est par fois difficile de réunir tout le monde, on a donc décidé de concert que je m’occuperais de la promo.
Qu’ont-ils apporté à ton projet ?
C’est sur le live que leur apport a été le plus important. Et puis ils ont intégré le processus créatif sur les nouveaux morceaux, que cette fois-ci nous avons composés ensemble.
CHRONIQUES : LOKI STARFISH PRESENTE
MEMORY TAPES / Player Piano (2011)
Memory Tapes alias Dayve Hawk établi avec Player Piano une très belles suite à son premier album Seek Magic que nous avions pu découvrir à sa sortie en 2009. Ce garçon du New Jersey déroule un univers fait de fragilités et de lumières scintillantes. On entend par ici quelques guitares new-waves, par là des synthés célestes, des programmations élégantes, le tout au service d’une pop profonde dont la magie certaine opère dès les premières écoutes. Un excellent album en 12 titres, plein de richesses et de beauté qui donne envie de s’y vautrer des heures durant avec la fonction « repeat all » de nos players. Une excellente bande son pour l’été.
par Jérémie Lapeyre