La Souterraine



Nicolas Paugam et la Souterraine


Nous n’aurions jamais eu vent des compositions de Nicolas Paugam si ce n’était par l’entremise du best-of qu’a produit la Souterraine. Laurent Bajon, son co-fondateur, nous avait parlé de sa rencontre avec Nicolas Paugam. Cette fois-ci, c’est Nicolas Pagam qui nous explique sa rencontre avec La Souterraine.

Comment s’est passée ta rencontre avec l’équipe de La Souterraine / Mostla Records ?

J’ai envoyé mon disque Le Col du Galibier à Benjamin Caschera et à Laurent Bajon, ce dernier connaissait déjà mon travail depuis Lithium (ndlr : label qui produisit les albums de Da Capo, premier projet de Nicolas Paugam). Ils ont aimé. Je n’avais jamais entendu parlé de La Souterraine.

Pourquoi avoir appelé cette compilation Aqua Mostlae ?

Nous avons cherché avec une amie : il fallait respecter le cahier des charges avec l’utilisation du terme « Mostla » dans le titre. De plus, l’idée de l’eau s’est imposée pour deux raisons : d’une part, l’eau est présente tant dans mes textes que dans mes clips ; d’autre part, comme l’eau d’un parfum c’est-à-dire l’extrait dilué d’un parfum (qui serait l’ensemble des albums dont sont issues les chansons sélectionnées par La Souterraine). Enfin, le latin parce qu’il est la langue-mère qui résume mes influences musicales. Et elle a trouvé ce titre, cette latine !

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Nicolas Paugam : passage souterrain


Une chronique dithyrambique de l’Aqua Mostlae débute sur une interrogation à la Pierre Vassiliu : « Qui c’est celui-là » ? Nicolas Paugam traficote une drôle de musique : elle nous a d’abord laissés sceptiques puis pantois. Tropicaliste pour les influences brésiliennes qui caractérisent la structure de ses morceaux, manouche pour la construction des soli ou de certains arrangements, et définitivement « chanson française » pour les textes et les thèmes abordés avec un surréalisme déconcertant, sa musique est aussi riche qu’inclassable. Et pour épaissir le mystère, cette affaire n’est pas récente : bientôt dix ans que Nicolas Paugam accumule les pépites sans faire trop de vagues. Dommage qu’il reste dans l’ombre et ne puisse pas jouir de la réputation qu’il mérite.

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