isaac delusion



Subjective / La compil !


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Subjective fêtait récemment ses 5 ans d’existence. 5 ans, 42 obsessions pop, plus de 80 concerts dans le cadre des soirées SUBJECTIVE LIVE !

Pendant ces 5 ans une vingtaine de personnes se sont activées pour faire tourner la machine ; vidéastes, photographes, rédacteurs, régisseurs, programmateurs, graphistes, chargés de com….

Mais surtout, Subjective a réussi a fidéliser ses lecteurs en nageant à contre courant de la mode du zapping. Lorsque Subjective présente un focus, elle s’y attarde, ne survole pas et s’attache à proposer un contenu éditorial original et fouillé.

Pour ses 5 ans, Subjective voulait – comme on dit – marquer le coup. L’équipe s’est creusé les méninges, a concentré son souffle vital et son énergie la plus pure. Le résultat, une compilation – SUBJECTIVE 5 ANS ! – qui rassemble 19 de nos obsessions pour plus d’une heure de bonheur incommensurable et de douces jouissances auditives.

Fière comme jamais, Subjective ajoutera le 23 décembre un cadeau de plus aux pieds du sapin de ses lecteurs. Quelques heures avant le passage de l’illustre personnage à barbe blanche, Subjective proposera en téléchargement libre cette compilation qui rassemble le meilleur de 5 années d’obsessions musicales, réalisée grâce au soutien de groupes et musiciens à nos yeux emblématiques de la « touche » Subjective.

Au menu : Isaac Delusion, Night Riders, Hard Working Boss, Loki Strafish, Fiodor dream Dog, In The Canopy, La Féline, Wolves & Moons, et gardons les autres noms pour la surprise !

Bonnes fêtes à tous, et longue vie à Subjective !



Isaac Delusion : live @ Les Aventuriers


Il y a un peu plus d’un an, nous entendions parler pour la première fois d’Isaac Delusion. En à peine quelques jours, l’équipe de la programmation de Subjective était convaincue d’une chose : ces deux-là sont géniaux, il fallait leur consacrer de notre temps. Une obsession. Depuis, le duo a bien grandi : Radio Nova, France 2, France Inter, tournée aux États-Unis…. D’ailleurs ils ne sont plus deux mais trois, puis quatre. Ils étaient récemment au festival Les Aventuriers, l’occasion pour nous de réaliser une vidéo et de vous présenter ce qu’ils sont devenus, avec le titre « Land of Gold ». Probablement plus géniaux que jamais !

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ISAAC DELUSION : « Purple Sky ». Live au Point Ephémère (11.10.2012)


Images : Romain Al

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Clip : “Transistors” par Isaac Delusion


Tourné entre la Normandie et les années 50, le clip de « Transistors » fait suite à l’excellent accueil qu’a reçu leur Early Morning EP, et vient déjà de faire l’objet d’une chronique par le fameux magazine US The Fader.

 

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Isaac Delusion


Qui est Isaac Delusion ?

Jules : Isaac Delusion est un groupe de musique composé de deux personnes (trois en live) ; on fait de l’électro-pop avec divers horizons… On essaye de faire valoir nos deux influences musicales très différentes.

Êtes-vous des encyclopédistes du son ?

Loïc : On n’est pas des puristes même si, bien sûr, j’essaye d’avoir une collection de vinyles sympas ! Mais ce n’est pas forcément là-dedans que je puise.

Jules : On aimerait quand même bien avoir une cave de vinyles à la DJ Shadows !

Internet a-t-il eu un rôle dans la construction de votre univers musical ?

Jules : Oui, ça a tout changé. Je n’aurais pas pu écouter le centième de ce que j’écoute sans Internet. J’ai pu me créer une vraie culture, faire des recherches…

Dans les descriptions qui ont été faites de la musique d’Isaac Delusion, on retrouve souvent les adjectifs « doux » et « moelleux ». Est-ce que ces termes-là vous conviennent ?

Jules : Oui, cela correspond assez bien à ce que l’on veut faire ressentir. Après, on garde le souci du groove, ce n’est pas lancinant. C’est le mélange d’une facette mélodique, apportée davantage par Loïc, et de beats hip-hop que j’essaye d’apporter. Mais allez, c’est OK pour « moelleux » !

ISAACDELUSION12_AA« OK pour ‘moelleux’ ! »

Avez-vous une volonté de mettre l’auditeur dans une certaine atmosphère ?

Jules : Loïc a comme source d’inspiration des paysages. Il essaie de traduire ça en musique. Moi, c’est plutôt le ressenti que j’essaie de traduire : par exemple quand tu voyages, quand tu fous le camp, il y a une sorte de bouillonnement que je veux retranscrire.

Loïc : Le paysage, les grandes étendues, c’est inspirant, oui. Mais c’est une source d’inspiration parmi tant d’autres.

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Isaac Delusion


Isaac Delusion

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Isaac Delusion


C’est la rentrée à Subjective aussi, et avec l’esprit de contradiction chevillé au vestibule de l’oreille comme l’appareil acoustique d’un cacochyme grabataire, on vous propose déjà de repartir.

Dans un louable effort de synthèse, admettons qu’il y a toujours plus ou moins deux types de groupes : ceux qui creusent le quotidien à la pelle de leur basse, et ceux qui voyagent dans la montgolfière de leur voix. Isaac Delusion appartient à la deuxième catégorie : ce groupe n’est pas dans le ressassement sédentaire mais bien de ceux qui s’en vont dans l’aurore brumeuse, planant indécis vers des horizons plus larges. Ils tolèrent parfois quelques passagers dans l’aérostat.

Isaac Delusion par Aliosha

Où vont-ils ? Qui peut prétendre savoir exactement où il va… En Asie, en Australie peut-être, dans le Grand Nord sûrement pour le sublime « Midnight Sun » titre de leur premier EP. Une chose à ne jamais oublier : à moins d’être un touriste irresponsable, assister au spectacle du soleil de minuit, c’est se condamner à passer huit mois d’hiver dans le noir. Juste retour des choses, la beauté ultime qui se paie au prix de la déprime radicale… L’impunité qui s’arrête au Nord du 66ème parallèle.

On tient peut-être là une vérité sur Isaac Delusion : leurs compositions ont la pureté fragile et la douceur inquiète; elles sont calmes presque apaisantes, mais portent en elles dans les viscères de la rythmique une angoisse insaisissable, celle de la nuit éternelle. L’ensemble est nostalgique comme un haïku en suspens.

Par JDL

P.S. : Il y a huit mois, Cracki Records – le label d’Isaac Delusion – étaient venus frapper à notre mail. Jules et Loïc étaient encore inconnus, leur musique nous avait plu et on avait décidé d’en parler. Aujourd’hui, ils sont annoncés au Pitchfork Music Festival de Paris et on sait qu’ils n’ont plus du tout besoin d’un dénicheur de groupes amateurs comme Subjective pour faire parler d’eux. Qu’importe, ils nous plaisent, on les garde, la célébrité n’est pas une excuse suffisante pour les faire disparaître de nos pages

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