interviews



The Yolks


François, Arnaud, je me demandais si, en tant que frères, vous aviez un héritage musical commun. Qu’est-ce qu’on écoutait chez vous ?

Arnaud de Miomandre : Pour être honnête, on n’écoutait pas trop de musique dans notre famille. Notre père écoutait plutôt de la musique classique. Notre mère était une sorte de yé-yé, mais elle n’écoutait pas trop de musique chez elle.

François de Miomandre : Elle jouait de la guitare, quand même.

Arnaud : Quand elle était jeune.

François : Elle aimait bien Cat Stevens, ce genre de truc. Donc elle avait cette culture sixties, seventies…

» La suite !



Moloko Velocet


Parlons de la naissance de Moloko Velocet : est-ce que c’est le projet qui est venu avant le groupe, ou le groupe avant le projet ?

Adrien : C’est le projet avant le groupe.

Qui a eu l’initiative ?

Mary : C’est Adrien.

Adrien : C’était la volonté de monter quelque chose suite à un voyage, pendant lequel m’est venue cette envie. Ensuite, je me suis entouré des gens que je connaissais, tout simplement.

» La suite !



Luminocolor


Benoît, la première fois que l’on s’est vu, j’ai senti chez toi une sorte de réticence quand je t’ai parlé de musique pop…

Benoît Farine : Moi, je suis hyper difficile ! Quand j’allume la radio, j’ai l’impression d’entendre toujours le même morceau. À part quelques émissions spécialisées et quelques morceaux qui sortent du lot, j’ai globalement le sentiment d’une uniformisation de la musique. 95% des gens vont allumer la radio et entendre ce qui y passe sans faire d’effort particulier. Ce n’est pas un jugement que je porte, c’est juste que pour 95% des gens, la musique n’est pas une passion. Maintenant, je trouve extrêmement décevant que l’offre proposée à ces gens soit limitée à ce qu’on entend à la radio. Quand il n’y a que trois ou quatre accords dans une chanson et que je sais exactement ce qui va arriver et à tel ou tel moment, ça ne me convient pas. J’aime être surpris. Je peux reconnaître quand il y a du cœur, quand il y a de la technique — mais je suis hyper difficile.

» La suite !



Gulcher


Ronan Queffeulou

Ronan Queffeulou : Avant de faire de la batterie, j’ai commencé par la guitare au collège. La batterie est venue un peu par hasard. Pendant les répétitions, j’étais toujours intrigué par cet instrument. J’y suis venu petit à petit, en autodidacte. Quand on a formé notre premier groupe avec Alexander, on avait besoin d’un batteur et je me suis lancé. Par la suite, j’ai pris quelques cours dans une école de musique pour avoir des rudiments de jazz. J’ai naturellement laissé de côté la guitare, parce que je progressais beaucoup plus vite à la batterie. C’était vraiment fait pour moi.

» La suite !



We Are The Romans!


Racontez-moi vos parcours musicaux.

Bernard : J’ai commencé avec Anthony. On était au lycée ensemble. Je faisais de la guitare. Lui était à la basse et au chant. On faisait du metal et du hardcore. Et puis, il y a trois ou quatre ans, chacun a commencé à avoir son projet individuel. Maintenant, j’ai un autre projet dans lequel je gueule, qui s’appelle Every Reason To.

Anthony : La musique fait partie de la culture familiale chez moi. Mon oncle est guitariste, mon père est batteur. Mais mes parents m’ont laissé le choix de faire de la musique ou de ne pas en faire. J’ai principalement appris en autodidacte. J’ai pris quelques cours, mais ça ne s’est pas bien passé… Quand je suis arrivé au lycée à Paris, j’ai rencontré Bernard et on a commencé à faire de la musique ensemble.

» La suite !



Michael Wookey


Raconte-moi un peu ton parcours de musicien…

Michael Wookey : Je ne viens pas d’une famille très musicale, à l’exception de mon grand-père qui était organiste pendant la guerre. Il s’occupait notamment des cérémonies funéraires. Quand j’ai eu 15 ans, il m’a donné cet orgue qui me fascinait beaucoup, et j’ai commencé à jouer dans mon coin. Avant ça, j’avais déjà essayé de faire partie de la chorale de l’école, mais je n’ai jamais été assez bon pour rentrer dedans. J’ai toujours voulu faire des représentations. J’ai composé quelques morceaux instrumentaux avec l’orgue, et puis j’ai arrêté assez rapidement.

Je me suis plutôt pris de goût pour l’écriture de poèmes, pour le piano et la composition de morceaux avant-gardistes.

» La suite !



Hard Working Boss


C’est la première fois que Subjective découvre un artiste grâce à un groupe auquel nous avons déjà consacré un numéro. Comment est-ce que tu connais Binoculars ?

David, le chanteur du groupe, travaille pour une librairie musicale. Je suis entré en contact avec lui il y a environ deux ans, par e-mail je crois. Il a écouté ma musique sur myspace, et il a aimé certaines chansons. À l’époque, il était en train d’assembler une compile de musique indie. Il m’a demandé si je pouvais le laisser utiliser deux de mes chansons. « T-bag » et « Darwin », si je me souviens bien. Je crois que « Hangman » était celle qu’il préférait.

» La suite !

</