interview



We Are The Romans!


Racontez-moi vos parcours musicaux.

Bernard : J’ai commencé avec Anthony. On était au lycée ensemble. Je faisais de la guitare. Lui était à la basse et au chant. On faisait du metal et du hardcore. Et puis, il y a trois ou quatre ans, chacun a commencé à avoir son projet individuel. Maintenant, j’ai un autre projet dans lequel je gueule, qui s’appelle Every Reason To.

Anthony : La musique fait partie de la culture familiale chez moi. Mon oncle est guitariste, mon père est batteur. Mais mes parents m’ont laissé le choix de faire de la musique ou de ne pas en faire. J’ai principalement appris en autodidacte. J’ai pris quelques cours, mais ça ne s’est pas bien passé… Quand je suis arrivé au lycée à Paris, j’ai rencontré Bernard et on a commencé à faire de la musique ensemble.

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Michael Wookey


Raconte-moi un peu ton parcours de musicien…

Michael Wookey : Je ne viens pas d’une famille très musicale, à l’exception de mon grand-père qui était organiste pendant la guerre. Il s’occupait notamment des cérémonies funéraires. Quand j’ai eu 15 ans, il m’a donné cet orgue qui me fascinait beaucoup, et j’ai commencé à jouer dans mon coin. Avant ça, j’avais déjà essayé de faire partie de la chorale de l’école, mais je n’ai jamais été assez bon pour rentrer dedans. J’ai toujours voulu faire des représentations. J’ai composé quelques morceaux instrumentaux avec l’orgue, et puis j’ai arrêté assez rapidement.

Je me suis plutôt pris de goût pour l’écriture de poèmes, pour le piano et la composition de morceaux avant-gardistes.

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Hard Working Boss


C’est la première fois que Subjective découvre un artiste grâce à un groupe auquel nous avons déjà consacré un numéro. Comment est-ce que tu connais Binoculars ?

David, le chanteur du groupe, travaille pour une librairie musicale. Je suis entré en contact avec lui il y a environ deux ans, par e-mail je crois. Il a écouté ma musique sur myspace, et il a aimé certaines chansons. À l’époque, il était en train d’assembler une compile de musique indie. Il m’a demandé si je pouvais le laisser utiliser deux de mes chansons. « T-bag » et « Darwin », si je me souviens bien. Je crois que « Hangman » était celle qu’il préférait.

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Minor Sailor


Ton parcours musical ?

Jeremy : Vers 16 ans, je me suis mis à la guitare. À l’origine, c’était pour accompagner le chant — ensuite c’est devenu l’inverse. À cette époque, je vivais en Ariège au milieu de nulle part ; on était cinq dans le hameau. L’accès aux disques était limité : la guitare et le chant étaient des bons moyens de passer les soirées. Les hivers sont quand même longs là-bas…

J’ai commencé la guitare avec un prof qui était aussi un ami. Je lui ai parlé des titres que je voulais apprendre à jouer, il m’a répondu : « c’est bien mais apprend aussi à improviser ». Je n’ai jamais quitté cette approche. Ensuite, je suis rentré dans une école de guitare et d’électroacoustique à Toulouse où j’ai passé deux ans. Je suivais des cours de chant en parallèle.

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MileStone


Quels sont vos parcours musicaux ?

Philippe (chant, guitare) : J’ai commencé petit. Je jouais sur le piano de mon père. Je me faisais engueuler parce que je faisais de la merde toute la journée ! À 12 ans j’ai commencé à faire de la guitare et à chanter faux, pour draguer les filles. Maintenant je chante un peu moins faux, et je drague toujours les filles (rires).

À 12 ans, je jouais avec des groupes au collège. J’écrivais des chansons pour des potes. On les jouait à la fête de fin d’année, dans des gymnases pourris, avec des jeans mal coupés et des tronches de boutonneux. On avait un joueur de clavier qui ne connaissait pas les notes, donc il fallait lui mettre des pastilles et des gommettes ! On lui mettait des gros sons de synthés… Il lui suffisait d’appuyer sur une touche pour que ça fasse un son énorme ! Et puis j’ai eu des groupes de reggae, aussi…

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Binoculars


Est-ce que vous pouvez nous raconter brièvement vos parcours musicaux ?

Thierry Chompré (batterie) : Très brièvement alors ! Les lecteurs iront voir mon biopic à la rentrée ! Parmi les trucs marquants, je suis très fier d’avoir bossé avec un groupe qui s’appelle Bed. C’est un projet piloté par Benoît Burello. Il y a eu trois albums depuis 1997, et le projet existe toujours ; il n’est pas très actif en ce moment mais… C’est le meilleur groupe français de tous les temps… avec Binoculars ! (rires)

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Your Happy End


Aurélien Bortoluzzi : Moi, c’est Aurélien, je fais de la guitare et je chante. Je fais un peu de piano et de synthé. J’ai 29 ans, et ça c’est assez important.

Your Happy End est ton premier groupe ?

Aurélien : J’ai commencé quand j’avais 10 ans avec mon père, qui fait du piano. Ensuite, j’ai appris la guitare tout seul, ce que je n’aurais pas dû faire, parce que j’ai eu plein de lacunes par la suite. J’ai longtemps joué tout seul et ensuite, j’ai eu un groupe de metal hardcore avec Guillaume qui s’appelait High Scream. On y a fait nos armes.

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