interview



Lepolair


Lepolair existe depuis quand ?

Pol Desmurs : Depuis 26 ans !

D’où le titre « Born In 84 » !

Pol : Exact. Le projet a réellement débuté il y a trois ans. Mais c’est un projet que j’ai en tête depuis plus longtemps, peut-être dix ans. Un projet dans lequel je voulais réunir toutes mes influences. Ca date du lycée, mais tout s’est concrétisé en arrivant à Lille.

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Studio Paradise


Pourquoi Studio Paradise ?

Francè Vivarelli : « Studio » : on travaille beaucoup en studio, et le mot fait penser à une étude, une recherche, un travail approfondi sur la musique. Et puis « Paradise », c’est le côté sunshine, mais c’est aussi un clin d’oeil au film de Brian de Palma, Phantom Of The Paradise. Et puis… j’ai habité un studio rue du Paradis à Marseille, un super appart’ qui avait vue sur Notre Dame. Un truc pour lequel tu paierais une fortune ici, à Paris — mais à Marseille ça ne coûtait rien. On y a fait des teufs de ouf, et j’y ai joué de la musique à outrance.

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Clint Is Gone


Notre dernier numéro était consacré aux Yolks. Leur chanteur Arnaud nous a parlé de toi… Peux-tu nous raconter votre rencontre ?

Antoine Bertrand : Arnaud et moi on était au collège à Neuilly, on se connaissait de vue et on s’est retrouvé en pension en seconde, ça nous a rapproché. C’était en 2002-2003, j’ai commencé à jouer de la guitare, j’étais un fan absolu d’Oasis. J’étais dans la cours avec ma guitare tout le temps et Arnaud est venu s’asseoir plusieurs fois à coté de moi. On a commencé à discuter de ça. À l’époque, il n’écoutait pas Oasis… ni de rock, d’ailleurs.

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The Yolks


François, Arnaud, je me demandais si, en tant que frères, vous aviez un héritage musical commun. Qu’est-ce qu’on écoutait chez vous ?

Arnaud de Miomandre : Pour être honnête, on n’écoutait pas trop de musique dans notre famille. Notre père écoutait plutôt de la musique classique. Notre mère était une sorte de yé-yé, mais elle n’écoutait pas trop de musique chez elle.

François de Miomandre : Elle jouait de la guitare, quand même.

Arnaud : Quand elle était jeune.

François : Elle aimait bien Cat Stevens, ce genre de truc. Donc elle avait cette culture sixties, seventies…

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Moloko Velocet


Parlons de la naissance de Moloko Velocet : est-ce que c’est le projet qui est venu avant le groupe, ou le groupe avant le projet ?

Adrien : C’est le projet avant le groupe.

Qui a eu l’initiative ?

Mary : C’est Adrien.

Adrien : C’était la volonté de monter quelque chose suite à un voyage, pendant lequel m’est venue cette envie. Ensuite, je me suis entouré des gens que je connaissais, tout simplement.

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Luminocolor


Benoît, la première fois que l’on s’est vu, j’ai senti chez toi une sorte de réticence quand je t’ai parlé de musique pop…

Benoît Farine : Moi, je suis hyper difficile ! Quand j’allume la radio, j’ai l’impression d’entendre toujours le même morceau. À part quelques émissions spécialisées et quelques morceaux qui sortent du lot, j’ai globalement le sentiment d’une uniformisation de la musique. 95% des gens vont allumer la radio et entendre ce qui y passe sans faire d’effort particulier. Ce n’est pas un jugement que je porte, c’est juste que pour 95% des gens, la musique n’est pas une passion. Maintenant, je trouve extrêmement décevant que l’offre proposée à ces gens soit limitée à ce qu’on entend à la radio. Quand il n’y a que trois ou quatre accords dans une chanson et que je sais exactement ce qui va arriver et à tel ou tel moment, ça ne me convient pas. J’aime être surpris. Je peux reconnaître quand il y a du cœur, quand il y a de la technique — mais je suis hyper difficile.

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Gulcher


Ronan Queffeulou

Ronan Queffeulou : Avant de faire de la batterie, j’ai commencé par la guitare au collège. La batterie est venue un peu par hasard. Pendant les répétitions, j’étais toujours intrigué par cet instrument. J’y suis venu petit à petit, en autodidacte. Quand on a formé notre premier groupe avec Alexander, on avait besoin d’un batteur et je me suis lancé. Par la suite, j’ai pris quelques cours dans une école de musique pour avoir des rudiments de jazz. J’ai naturellement laissé de côté la guitare, parce que je progressais beaucoup plus vite à la batterie. C’était vraiment fait pour moi.

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