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RYAN ADAMS / Heartbreaker (2000)


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Je me souviens parfaitement du jour où je suis tombé sur ce disque à la Fnac. J’avais 20 euros et je voulais me faire plaisir le lendemain d’un babysitting, c’était en 2003 et j’avais 16 ans. C’est à la suite de l’écoute de ce disque que je me suis dit « Oh Putain… Voilà mon héros ». Ryan Adams n’a sorti par la suite que des grands disques, (même ROCK’N’ROLL dont la chanson titre justifie l’achat) mais ce disque est le plus grand disque de ces dernières années. Il recèle des trésors inestimables niveau songwriting et arrangements. Tout ici n’est que rêve, New York et grandeur.

Voici un classique parmi les classiques d’une classe intemporelle. Des grandes chansons qui réinventent ce que le mot Folk veut dire. C’est ça le talent : réinventer. De « To Be Young » à « Sweet Lil’ Gal » en passant par le chef d’œuvre « Oh My Sweet Carolina » avec son déchirant « Funny How They Say That Some Things Never Change… », les classiques « Call Me On Your Way Back Home », « Damn, Sam (I Love A Woman That Rains) », « Don’t Ask Her For The Water », « Come Pick Me Up » et évidemment « To Be The One » et « In My Time Of Need ». Ce disque m’a donné envie d’écrire des chansons, d’aller à New York et de me ficher de ce qui a été fait avant pour tracer ma voie. J’ai pu rencontrer Ryan Adams à New York justement pour lui dire tout mon respect et il m’a juste répondu qu’il était touché mais qu’il n’était pas celui à qui je devais tout ça, et que je devais déjà avoir ça à la naissance.

par Antoine Bertrand

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