hard working boss
Subjective / La compil !

Subjective fêtait récemment ses 5 ans d’existence. 5 ans, 42 obsessions pop, plus de 80 concerts dans le cadre des soirées SUBJECTIVE LIVE !
Pendant ces 5 ans une vingtaine de personnes se sont activées pour faire tourner la machine ; vidéastes, photographes, rédacteurs, régisseurs, programmateurs, graphistes, chargés de com….
Mais surtout, Subjective a réussi a fidéliser ses lecteurs en nageant à contre courant de la mode du zapping. Lorsque Subjective présente un focus, elle s’y attarde, ne survole pas et s’attache à proposer un contenu éditorial original et fouillé.
Pour ses 5 ans, Subjective voulait – comme on dit – marquer le coup. L’équipe s’est creusé les méninges, a concentré son souffle vital et son énergie la plus pure. Le résultat, une compilation – SUBJECTIVE 5 ANS ! – qui rassemble 19 de nos obsessions pour plus d’une heure de bonheur incommensurable et de douces jouissances auditives.
Fière comme jamais, Subjective ajoutera le 23 décembre un cadeau de plus aux pieds du sapin de ses lecteurs. Quelques heures avant le passage de l’illustre personnage à barbe blanche, Subjective proposera en téléchargement libre cette compilation qui rassemble le meilleur de 5 années d’obsessions musicales, réalisée grâce au soutien de groupes et musiciens à nos yeux emblématiques de la « touche » Subjective.
Au menu : Isaac Delusion, Night Riders, Hard Working Boss, Loki Strafish, Fiodor dream Dog, In The Canopy, La Féline, Wolves & Moons, et gardons les autres noms pour la surprise !
Bonnes fêtes à tous, et longue vie à Subjective !
5 ans ! jeudi 26 septembre à l’International
Coïncidence : Subjective et l’International fêtent leurs 5 ans le même mois…
« Celebrate ! », s’écrie Jim Sheppard, a.k.a HARD WORKING BOSS, qui a publié cette année Bonjour Fucker. Un premier album longuement mûri — géniale collection de pop songs minimalistes, soigneusement déglinguées, finement écrites, tout à la fois légères et précieuses.
En deuxième partie : une autre approche de la simplicité avec IGIT.
Formé à l’école de la rue, la voix cassée mille fois et une guitare restée des jours durant avec seulement trois cordes. Et pourtant, toujours le même enthousiasme. Igit reprend volontiers la phrase du regretté poète, « dans ce que l’on fait il faut y mettre un bout de sa chair » et il suffit de le regarder pour comprendre, l’œil droit fermé et le cœur ouvert à l’autre.
On terminera la soirée avec LIL VÄN & ZAZOU (Off The Hook, Paris) : ces deux DJ/producteurs de house à l’ancienne ont déjà joué, entre Barcelone, Paris et Berlin, avec des pointures telles que Todd Terje, Rory Philips, Aquarius Heaven, Jay Haze, Smash TV, Jens Bond, Kartell, Acid Washed et bien d’autres.
soundcloud.com/lille-van
soundcloud.com/loli-zazou
Gratuit !
questions ? réponses = nico@subjectivemusic.com
La rentrée avec Wolves & Moons
L’été est un moment particulier. Sa chaleur, ses pluies passagères, l’odeur du sable, la douceur de ses couleurs. C’est aussi un moment apprécié des dilettantes, qui, à l’ombre d’un arbre, oublient les affres qui parsèment le quotidien des trois autres saisons. L’emploi du temps devient une notion aux contours flous, le rasoir rouille, posé sur un coin du lavabo, le réveil n’a pas sonné depuis bien longtemps.
Merry Melodies avec Hard Working Boss : 19 juin au Motel (Paris 11)
Le mois dernier, Jim Sheppard s’était résolu à annuler sa soirée Merry Melodies à cause d’une fâcheuse fracture du bras. Trente et un jours lui ont suffi à retrouver vigueur osseuse et agilité musculaire… mais aussi à boucler Bonjour Fucker, le premier album de Hard Working Boss, qui vient tout juste de sortir chez Microcultures.
Rendez-vous demain soir (mercredi 19 juin) au Motel, Paris 11. Vous y constaterez que Hard Working Boss possède tous les attributs du songwriter de génie. En particulier des chansons géniales.
CHRONIQUES : HARD WORKING BOSS PRESENTE
BEACH HOUSE / Devotion (2008)

Je ne sais pas tellement pourquoi j’aime Beach House. C’est comme si quelqu’un avait trouvé un « décalage » intéressant sur la musique hawaïenne, et avait réalisé ce concept à la perfection. Je sais que ce n’est pas censé être ça, mais ça sonne vraiment comme une version cool de la musique hawaïenne. C’est extrêmement bien fait. Les mélodies sont belles. Il y a beaucoup d’ambiguïté dans la musique.
CHRONIQUES : HARD WORKING BOSS PRESENTE
NEON INDIAN / Psychic Chasms

À quoi ressemblaient les années 1980 ? À quelque comme ça… mais pas tout à fait ! C’est ce à quoi les eighties aurait du ressembler ! Si un génie musical Marty McFly de 2009 était monté dans une Delorean et avait remonté le temps pour faire de la musique sur d’authentiques synthétiseurs, c’est ce qu’il aurait produit ! Psychic Chasms commence avec une palette de sons basique que l’on pourrait dater des années 80, qui sont judicieusement mixés avec des éléments plus modernes pour créer un album « super-eighties » – un album plus années 80 que les années 80 ! Il y a plein de morceaux courts, de petites expérimentations, de brèves pièces d’humeur – entremêlés avec des morceaux gorgés de vrai bon synthé comme « (If I Knew, I’d Tell You) » et « Should Have Taken Acid With You ». L’album ressemble à un zapping audio, comme si quelqu’un s’évertuait à trouver le parfait exemple de nostalgie version années 80 à la radio sans jamais être satisfait. Un album cool. Longue vie à Retour Vers Le Futur !
par Jim Sheppard
CHRONIQUES : HARD WORKING BOSS PRESENTE
TICKLEY FEATHER / Hors d’Œuvres (2009)

Ceux qui, comme moi, s’attendaient à une collection de chansons françaises ont été bien déçus de prime abord. Pourtant, après quelques écoutes, on est rapidement conquis par le charme lo-fi de Hors d’OEuvres. Tickley Feather, aka Annie Sachs, a créé un ensemble de chansons qui ne sont en fait pas des chansons, mais des expérimentations sonores. Les paroles sont le plus souvent incompréhensibles, ce qui peut d’abord déranger, avant qu’on ne se rende compte qu’elles ne comptent pas vraiment : c’est la manière dont elle chante, le son abstrait de sa voix, et, par-dessus tout, la manière dont elle se mélange avec la texture instrumentale, tout aussi floue, faite de synthé analogique et de casio-tones, qui lui confère un son unique. En y ajoutant quelques éléments orientaux, notamment les cloches, l’ensemble « orchestral » prend une tournure extrêmement satisfaisante et distille un contentement un peu vague. C’est la bande-son idéale quand on ne veut pas penser, laisser son esprit vagabonder d’un endroit à un autre, quand on veut être inspiré.
par Jim Sheppard