Connie Converse



KIDSAREDEAD / Partie II : Rock Sound


Après une interview basée sur une sélection de morceaux et une interview fleuve, nous cuisinons aujourd’hui Kidsaredead à la façon geek. Guitare, arrangements, prog et yatch rock au menu.

D’après ce que l’on a compris, ton truc c’est la guitare. Qui est ton guitare-héro? Peux-tu nous en dire un peu plus sur celui dont tu avais le poster au dessus de ton lit dans ta chambre d’ado ?

Tous les gens qui jouent mieux que moi sont mes guitare-héros ! Récemment j’ai vu Stéphane de Thousand et à la fin du concert, je me suis dit que j’aimerais savoir jouer comme lui. Ce serait un bon focus Subjective, d’ailleurs. A vrai dire,  je ne suis pas spécialement obsédé par les guitare-héros. Mais c’est vrai que quand je dois faire de la guitare dans une formation guitare/basse/batterie, je me pose des questions sur mes limites guitaristiques… Comme musicien rock récemment, j’ai particulièrement kiffé le jeu de Terry Adams au clavinet dans NRBQ.

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CONNIE CONVERSE / How Sad, How Lovely (2009)


connie converse

Ces chansons à l’épure lo-fi où l’on n’entend jamais davantage qu’une seule guitare et une seule voix révèlent en creux une maîtrise et une force dignes des plus grands. « Empty Pocket Waltz » sonne comme du Carter Family réécrit par Gershwin, « The Playboy of the Western World » est une micro symphonie évoquant à la fois Chet Baker et Carson Mac Cullers, « Talking Like You » distille une sorte de désespoir tranquille et guilleret. Derrière la fausse naïveté des mots, une ironie teintée d’amertume fait écho à ce que l’on sait d’elle… Car Connie Converse, fatiguée des échecs et des tentatives avortées pour introduire une industrie musicale qui ne voulait pas d’elle, a décidé, en une journée d’août 1974 de disparaître pour construire une nouvelle vie, laissant derrière elle lettres et messages pour ses proches et une poignée de chansons sublimes pour l’éternité.

Par Claire

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