clint is gone



SIBYLLE BAIER / Colour Green (2006)


sibyllebaier_colourgreen

J’ai découvert ce disque grâce à la pochette magnifique que j’ai repérée chez un disquaire à Londres. J’ai appris l’histoire très particulière de cette fille allemande. C’est son fils qui a retrouvé des vieilles bandes des années 70 dans le grenier de la maison. C’était sa mère qui chantait, et elle-même avait oublié l’existence de ces bandes jusqu’à ce que son fils ne lui en parle. Et le résultat est le pur talent, sans fioritures, sans prod, sans prétention : une leçon. Les chansons sont là, des VRAIES chansons. « Tonight » a été la bande son de mes trajets retours du boulot cet hiver, « Softly » est délicieuse tant au niveau mélodique qu’au niveau des paroles : « My Diary, My Son » raisonne encore dans ma tête. Sans oublier « Remember the Day » et « Colour Green » avec son « mmmmmm » à se rouler par terre. Et « Give Me A Smile » avec son « Give me a little smile while I lie by your side… » qui n’a rien à envier à Nick Drake.

par Antoine Bertrand



TOM WAITS / Orphans : Brawlers, Bawlers & Bastards (2006)


Tom Waits Orphans

Cet album fait partie de ceux qu’on découvre comme on découvre un vieux trésor dans le grenier de la maison et qu’on écoute à la limite en cachette, tellement on ne veut pas en perdre une miette. Un disque à soi. Tom Waits fait partie des plus grands, sa discographie est extraordinaire mais il nous sert ici ce qu’il a de mieux à donner : un univers différent à chaque chanson, alors qu’il n’a rien à prouver. Pourtant, il y arrive.

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BOB DYLAN / Time Out Of Mind (1997)


Bob Dylan Time Out Of Mind

J’ai rejoint mon père un jour dans sa voiture et il écoutait un disque. J’ai bloqué et demandé ce que c’était… Mon père s’est retourné et a dit : « ça, c’est Bob Dylan, mon cher… » C’était « Mr. Tambourine Man ». J’avais 13 ans et j’en suis toujours pas revenu.

Time Out Of Mind est mon disque préféré comme Le Vieil Homme et la Mer d’Hemingway restera mon livre préféré. Dylan y est un homme qui tente un dernier coup, se réinvente une dernière fois, fait table rase du passé pour se recréer une identité, avec l’aide de Daniel Lanois, alors qu’il a tellement contribué à faire avancer le truc. « Love Sick », « Standing In The Doorway », « Cold Irons Bound » et surtout « Not Dark Yet » me font chialer tellement ce sont les plus grandes chansons de tous les temps.

par Antoine Bertrand

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CLINT IS GONE : « Waste Of Time »


Images : Hedwige Dhénain
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CLINT IS GONE : « In The Hills »


Images : Hedwige Dhénain
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SIBYLLE BAIER / Colour Green (2006)


sibylle baier colour green

J’ai découvert ce disque grâce à la pochette magnifique que j’ai repérée chez un disquaire à Londres. J’ai appris l’histoire de cette fille qui est particulière. C’est son fils qui a retrouvé des vieilles bandes des années 70 dans le grenier de la maison. C’était sa mère qui chantait, et elle-même avait oublié l’existence de ces bandes jusqu’à ce que son fils lui en parle. Et le résultat est le pur talent, sans friotures, sans prod, sans prétention : une leçon. Les chansons sont là, des VRAIES chansons. « Tonight » a été la bande son de mes trajets retours du boulot cet hiver, « Softly » est délicieuse tant au niveau mélodique qu’au niveau des paroles : « My Diary, My Son » raisonne encore dans ma tête. Sans oublier « Remember the Day » et « Colour Green » avec son « mmmmmm » à se rouler par terre. Et « Give Me A Smile » avec son « Give me a little smile while I lie by your side… » qui n’a rien à envier à Nick Drake.

par Antoine Bertrand

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THE BEATLES / The Beatles (1968)


the beatles white album

Je crois que spirituellement et musicalement, les Beatles sont les parrains de tout musicien. Je veux dire par là que quoiqu’il arrive dans la vie, il existe une bonne chanson des Beatles à chanter. Chez mes parents, une magnifique photo des 4 apôtres est accrochée dans le couloir par exemple, comme une photo de la famille éloignée.

J’ai le souvenir de ma sœur et moi qui sautions sur le canapé au rythme de « Back In The USSR » avec des raquettes de tennis en guise de guitares. À la fin, on était tellement crevé qu’on se laissait écrouler dans le même canapé sur « Dear Prudence », et le reste de l’album suivait. J’ai écouté cet album des centaines de fois, il se passe toujours quelque chose. Je m’endormais tous les soirs en pension sur le fameux « Goodnight Everybody, Everybody, Everywhere… Goodnight » alors que j’étais assez dépressif. Ce disque c’est ni plus, ni moins que le passé, le présent et le futur du rock’n’roll.

par Antoine Bertrand

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