chroniques



HAPPY MONDAYS / Pills ’n’ Thrills And Bellyaches (1990)


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En 1990 naît un courant insolent voire dérangeant mêlant rock et house music… Des jeunes coincés à Manschester (surnommée « Madchester » depuis), élevés au punk des Pistols ou des Buzzcocks, nourris à l’ecstasy, et qui méprisent tous les codes instaurés, créent une musique entièrement dédiée à la fête, après le débarquement de l’acid house outre Atlantique. Avec des rythmiques basse/batterie Northern Soul typiquement locales, un type louche à la coupe « mushroom » qui geint « youpi youpi yeah !!! » au micro (quand il ne s’agit pas d’insanités), une chanteuse black à la voix puissante en backing, et des sons de piano dub joués au synthé… Ils contribuent à la naissance de la dance music en Europe : doit on les remercier ???

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SIXTEEN HORSEPOWER / Saskcloth ‘n’ Ashes (1996)


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C’est le premier album des Sixteen Horsepower. On y retrouve Pascal Humbert et Jean-Yves Tola de Passion Fodder. C’est un album rock-folk très marqué par la musique traditionnelle américaine. Le gospel et la musique country y raisonnent abondamment. Les textes sont mystiques, l’homme aussi. La bible est présente jusque dans le titre de l’album…Il y a ce fabuleux morceau « American Wheeze » où David Eugene Edwards dévoile une voix pleine de vibrato (à la Jeffrey Lee Pierce) soutenue par une obscure ligne de bandonéon et puis « Haw » qui installe définitivement l’album dans quelque chose qui se rapprocherait de la fureur. Les Sixteen Horsepower officient de 1992 à 2005. David Eugene Edwards continue en solo ou en groupe (avec Pascal Humbert) sous le nom de WovenHand, encore une référence religieuse…

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XPLODING PLASTIX / Amateur Girlfriends Go Proskirt Agents (2001)


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Embringué dans une soirée, je rencontre un gars et on discute jazz et electro. Il me sort un nom, Xploding Plastix. Complètement pouyave, j’ai la présence d’esprit de le noter sur mon bras. Évidement, le lendemain, je ne pouvais pas le rater. Je fais ma petite recherche et BAM , grosse claque : un truc electro teinté de jazz, de funk… Du groovy, de superbes arrangements, une prod de qualité, de belles mélodies… Sur le cul. Le plus surprenant, en fouillant un peu, je découvre que ces deux Norvégiens jouaient dans un groupe de black metal, Kvist, avec lequel ils ont juste sorti un album qui apparemment est reconnu comme une petite perle dans le milieu. J’étais abasourdi. Je vous propose d’écouter le premier album : Amateur Girlfriends Go Proskirt Agents.

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NOIR DÉSIR / OÙ VEUX-TU QU’JE R’GARDE (1986)


Noir Désir

C’est le premier album de Noir Désir. Il est produit par Theo Hakola en 1986. Un six titres aux influences anglo-saxones et à l’esthétique sonore très marquée par son époque. Le lyrisme de la musique et des textes donnent à Bertrand Cantat tout le charisme qui me fascinera pendant longtemps. Tout ce que j’aime dans le rock se trouve dans cet album. Une féminité assumée, mêlée à une certaine violence contenue créent le caractère sombre et orageux de cet album, le meilleur du groupe à mon avis.

Par Radio Elvis

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CHARLES MINGUS / Pithecantropus Erectus (1956)


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C’est le premier contrebassiste que j’ai écouté ; après ça j’ai compris que je ferais du jazz un jour ou l’autre. Mingus, c’est un sacré bonhomme, impressionnant par son charisme, ses colères, ses cigares — activiste contre le racisme. Un personnage majeur du jazz. Contrebassiste, pianiste, violoncelliste, il a écrit plus de trente albums, joué avec les plus grands. Son style est inclassable : influencé par le gospel, le blues, le bop, et adepte de l’improvisation collective. Tout cela donne des compositions très personnelles et atypiques. L’album qui m’a marqué, c’est Pithecantropus Erectus. On entends dans les compositions des moment de tension qui débouchent sur des moments d’apaisement… Les thèmes sont magnifiques, la cohésion entre les musiciens est forte et se manifeste par une vraie écoute mutuelle. Il y a dans cet album des moments d’improvisation totale qui laissent entrevoir les prémices du free jazz.

Par Yo.

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THEO HAKOLA


Theo Hakola

J’ai découvert Theo Hakola par hasard, un hasard programmé, car il était inévitable que je croise son dandysme nonchalant au fil de mes découvertes. J’écoutais alors Noir Désir intensément, les prêches quasi expérimentales de Nick Cave comme un rêve éveillé et venais de découvrir David Eugenes Edwards, l’homme au-dessus de la musique, le chanteur des grandes plaines.

Et puis il y a eu cette vidéo :

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THE BEASTIE BOYS


The Beastie Boys

C’est à peu près durant cette période où je découvre les Svinkels que je redécouvre les Beastie Boys. Et évidement, c’est le même esprit de fête, pas de prise de tête, toujours en décalage avec les médias. Trente ans de carrière et ils sont toujours actifs — pas un seul album à jeter. Les Beastie c’est du punk mélangé à la sauce funky, soul, groovy. La conclusion ? « You gotta fight for your right to party ! »

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