chris weisman



KIDSAREDEAD POUR CHRIS WEISMAN


Kidsaredead est fondu des expériences prolifiques de Chris Weisman. Il nous l’avait confié dans une chronique dédiée à son œuvre et à la scène de Brattelboro. Chris Weisman est un drôle de bonhomme pourvu d’une intuition mélodique sans pareil, que son amour des enregistrements lo-fi n’altère en rien. C’est vrai, c’est un peu sec à la première écoute et on a l’impression que Weisman enregistre sur un quatre pistes, en fin de soirée, sans trop se soucier de l’aspect brut de sa production.

Kidsaredead a été sollicité par le label OSR Tapes pour participer à l’enregistrement d’une compilation entièrement dédiée à Weisman qui rassemble 67 titres et presque autant de contributeurs. Kidsaredead a invité quelques amis pour l’occasion : Jesse de This Is The Kit, Ricky Hollywood ou encore Alex d’Orval Carlos Sibelius. C’est une belle histoire dans laquelle tout le monde est content, surtout nos oreilles.

Kidsaredead a complétement abandonné le coté lo-fi propre à Chris Weisman pour y mettre sa patte, pour faire des trois compositions qu’il reprend de véritables covers ; il ne se borne pas à reprendre les titres à l’identique, il les réarrange, remplace une guitare par un clavier, ajoute des chœurs, une flûte traversière.

Le titre « I Draw You Near » ne peut laisser froid et se démarque franchement du titre original. On se surprend rapidement à faire partie des chœurs, à fredonner ces textes abscons qui nous font pourtant craquer à la première écoute :

« Mama, I think that you’re Obama

I think that you’re the president here

I know that’s weird »



 

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CHRIS WEISMAN et BRATTLEBORO


chris weisman

A la fin du mois de janvier 2014 à St-Ouen au festival MOFO, j’ai eu la chance d’assister au très chouette concert de Happy Jawbone Family Band, dignes héritiers de Camper van Beethoven, qui excellent dans un rock foufou et lettré. Plus tard, j’ai pu bavarder un peu avec Bobby et Francis, deux sympathiques membres du groupe, originaire de Brattleboro une bourgade de 12000 habitants dans le Vermont au Nord-Est des Etats-Unis, où habite également Chris Weisman. Je leur ai demandé si ils le connaissaient. « Bien sûr ! j’ai passé la soirée avec lui la semaine dernière ! ». J’ai découvert Chris Weisman en septembre dernier, avec le multi-disque Maya Properties qu’il a posté en intégralité sur Youtube. onze parties d’environ vingt minutes chacune, 88 morceaux au total. Les chansons excèdent rarement 3 minutes et s’enchaînent sans pause comme un long morceau de rock progressif. Les moyens cependant sont plus humbles que ceux employés par nos chers dinosaures des années septante : un magnétophone 4 pistes, sa voix fragile doublée, parfois accélérée ou ralentie, une ou deux guitares et un synthé cheap type casio 80ies dans un delay un peu baveux. Parfois un peu de batterie avec la bouche. Une écoute un peu distraite pourrait faire penser à un épigone d’Elliott Smith à la sauce early chillwave (les premiers albums d’Ariel Pink).

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