THE MARS VOLTA / De-Loused in the Comatorium (2003)


The Mars Volta De-Loused in the Comatorium

En 2003 le son de The Mars Volta explose au grand jour avec ce premier album. Pour moi c’est une grosse claque, je n’avais jamais rien entendu de pareil auparavant. Dès les premières notes de l’introduction « Son Et Lumiere » on sait qu’on a affaire à un petit bijou, et on se laisse emporter par l’enchaînement de ces dix incroyables chansons.

Mené par les virtuoses Cedric Bixler-Zavala et Omar Rodriguez-Lopez, dont les limites de l’inspiration ne semblent jamais atteintes, The Mars Volta sortira par la suite presque un album par an. Cependant De-Loused In The Comatorium reste pour moi le meilleur du groupe. Plus explosif, peut-être plus accessible que les suivants, il nous plonge dans un univers si particulier, un tourbillon musical parfaitement maîtrisé, loin des formats de radio standard et de l’alternance facile des couplets/refrains. La rythmique est effrénée et déroutante, alternant des passages rock d’une puissance incroyable et des moments complètement planants. La guitare d’Omar est hypnotisante, en jouant des mélodies à la limite de la dissonance, et donne à l’ensemble un aspect assez psyché. Quant à la voix de Cedric, elle est puissamment mélodique et envoûtante.

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STUDIO PARADISE : « Cool »


Images : Julien Meynet
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STUDIO PARADISE : « Can You Realize »


Image : Julien Meynet
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STUDIO PARADISE : « Baby Girl »


Images : Julien Meynet
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Studio Paradise


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Studio Paradise


Pourquoi Studio Paradise ?

Francè Vivarelli : « Studio » : on travaille beaucoup en studio, et le mot fait penser à une étude, une recherche, un travail approfondi sur la musique. Et puis « Paradise », c’est le côté sunshine, mais c’est aussi un clin d’oeil au film de Brian de Palma, Phantom Of The Paradise. Et puis… j’ai habité un studio rue du Paradis à Marseille, un super appart’ qui avait vue sur Notre Dame. Un truc pour lequel tu paierais une fortune ici, à Paris — mais à Marseille ça ne coûtait rien. On y a fait des teufs de ouf, et j’y ai joué de la musique à outrance.

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Studio Paradise


Tu t’es plaint tout Juillet : pas assez beau, pas assez chaud. Ben tiens, clique sur le petit lecteur à ta gauche et enfile tes chaussettes à paillettes. La vague de chaleur, bébé, c’est pour maintenant.

Mais Achtung, darling, faut que je te dise à quoi tu t’exposes. Tu vas te mettre dans des crazy situations. Voir le paradis depuis ton studio. Dès que quelqu’un dira le mot « Cool », tu répliqueras par un « AAAAAaaah » de serial lover. Tu ne vas pas danser jusqu’à l’aube, tu danseras seulement à l’aube. Fou, survitaminé. Une lumière floue, la fatigue, les meilleures heures de la fête.

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Et vingt quatre sur vingt quatre, les yeux écarquillés à force de ne pas vouloir dormir, la démarche trahissant une envie désespérée de dancefloor, résonnera dans ta tête l’étrange musique de ces Travolta rêveurs.

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