LEPOLAIR


Images : Jérôme De Larosière
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FELA KUTI


fela kuti

Il n’y a pas un morceau, pas même une mesure de Fela Kuti que je n’aime pas. Pour moi, Fela, c’est un peu le Neu! de l’Afrique. Le morceau peut durer 22 minutes, quand il s’arrête, je peux le remettre. Il y a là-dedans quelque chose de perpétuel. Tu pourrais ne jamais t’arrêter de jouer le morceau. C’est quand même fantastique, parce que pour certains morceaux qui durent trois minutes, tu les écoutes quatre fois et ensuite, c’est terminé, tu ne peux plus. En plus avec Fela, j’adore la prod, son côté brut. C’est quasi live tout le temps.

par David Krutten

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Lepolair


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Lepolair


Lepolair existe depuis quand ?

Pol Desmurs : Depuis 26 ans !

D’où le titre « Born In 84 » !

Pol : Exact. Le projet a réellement débuté il y a trois ans. Mais c’est un projet que j’ai en tête depuis plus longtemps, peut-être dix ans. Un projet dans lequel je voulais réunir toutes mes influences. Ca date du lycée, mais tout s’est concrétisé en arrivant à Lille.

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Lepolair


Ca t’a pris il y a une semaine, peut-être deux. Une tempête intérieure, un remords qui te serre la gorge toute la journée. Une envie de hurler.

Tu ne peux pas t’empêcher de penser à ce roman russe, lu il y a quelques années. Il y a ce passage où un magicien monte sur scène, et provoque une hallucination collective, où les dames échangent leurs pauvres robes contre des parures somptueuses. Toi, tu es là, appuyé contre un mur, et tu penses que tu échangerais bien ta robe de ruminations sombres contre un habit plus léger.

Le magicien qu’il te faut s’appelle Lepolair.

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Il arrive, timide comme un petit garçon. On se doute qu’il y a quelques années, il se tenait sage dans un coin de la classe, et retournait chez lui en n’ayant pas dit trois mots de la journée. Là, il fermait sagement la porte de sa chambre, et s’animait enfin. Debout, un stylo à la main en guise de baguette magique, il orchestrait muettement l’apparition progressive de tout un monde imaginaire.

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Back in Brazil (compilation de Gilles Peterson, 2006)


Gilles Peterson Back In Brazil

Gilles Peterson est un type qui te fait tellement découvrir de bons sons que tu n’auras jamais assez de gigas disponibles pour tout stocker. Avec une centaine de compilations à son actif, c’est sûrement l’un des DJs les plus importants de ces dernières années. L’émission « Worldwide » sur Radio Nova, BBC 1, J-Wave au Japon et quatorze autres stations dans le monde entier, c’est lui. Son site Searching for the Perfect Beat résume bien sa démarche : explorateur, parfois archéologue de la musique, il est toujours à la recherche de sons nouveaux pour diffuser la bonne parole musicale.

Avec l’album Back in Brazil, il nous présente ce qui se fait de mieux depuis des années au pays de la samba. Vous ne serez pas déçus du voyage. De l’ancienne à la nouvelle école, il ne se contente pas de nous faire écouter des bijoux des années 60-70 (« Nana » de Wilson Simonal ou « Todas Aque Las Coisas » de Luisito), mais également des découvertes qu’il a fait sur place dans un style plus électro, hip-hop, reggae dub, funk voir drum&bass. On sent bien que la musique brésilienne ne se cantonne plus à un seul genre (surtout avec la nouvelle scène reggae funk de Rio), elle s’ouvre à toutes sortes d’influences tout en gardant son originalité et sa fraîcheur caractéristique.

Après avoir écouté cet album on se sent plus érudit…

par Thomas Pégorier

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LABI SIFFRE / « I got the… » (1975)


Labi Siffre

Ce titre mythique, je l’ai fait découvrir à Francè en arrivant à Marseille et depuis, j’ose le dire, ça a changé sa vie à jamais ! Labbi Siffre, ce type est un génie pour placer dans un morceau de pure soul une seconde partie sortie de nulle part proposant un beat qui deviendra culte pour toute une génération. Lequel ? Tout simplement celui qu’Eminem a recopié pour pondre son « My Name Is ».

Depuis je me suis lancé à la recherche de ces sons soul/funk qui se sont fait piller, notamment par la scène hip-hop américaine. Et on ne peut que constater l’étendue des dégâts et citer, à titre d’exemples, parmi les gros cartons de ces dernières années :
2Pac avec « Do For Love » et surtout « California Love » copiés respectivement sur « What You Won’t Do For Love » de Bobby Caldwell et « Woman To Woman » de Joe Cocker 
Dr. Dre avec « The Next Episode » copié sur « The Edge » de David McCallum 
Beyoncé avec « Crazy In love » copié sur “Are You My Woman” des Chi-Lites


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