PAPLIB


Images : Julien Meynet
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PAPLIB : « Het Icy Drop »


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Paplib


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Paplib


Quelle chanson honteuse chanterais-tu sous la douche ?

Beyoncé. « All The Single Ladies ».

Qu’est ce que tu peux nous dire sur cet étrange animal qu’est le Flying Lizard ?

Il vole d’arbre en arbre à l’aide de ses ailes rouges.

La Xylocaïne, c’est de la cocaïne en bois ? Est-ce que tu penses qu’on en a pris pour réaliser cette interview ?

Oui. Aux deux questions.

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Paplib


Commençons par une question qui brûle les lèvres de nos lecteurs et de tes auditeurs : d’où te vient ce nom incongru qu’est Paplib ?

Ce n’est pas que je souhaite que ce soit secret… mais c’est très personnel.

Voilà qui tombe à l’eau ! Tu t’appelles comme ça depuis longtemps ?

Depuis la naissance du projet solo. Avant ça, je faisais parti d’un groupe rennais, Bellyache, dont certains membres continuent de jouer parfois avec moi, en live comme en album. C’est le cas de Xavier qui m’accompagne à la contrebasse sur les derniers concerts et joue deux titres sur l’album. Le groupe s’est dissout de lui-même après que chacun d’entre nous a suivi son parcours : l’un partait à Paris, l’autre à Tour…

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Pablib


Paplib : substance extraterrestre dont l’absorption a des effets bénéfiques variés selon le moment de la prise.

Selon nos tests :

Le matin, au sortir du lit : réveil encore enveloppé d’une couverture cosmique. Dans le bain : téléporté au milieu d’un océan tiède, le sujet pourra croiser avec ravissement et sérénité des paquebots fantomatiques et des poulpes à trois cœurs. Au goûter : yeux mi-clos, sensation délicieuse de pause hors du temps. La nuit, rentrant seul et complètement ivre : envie irrésistible de s’allonger sur le plancher, pour regarder le plafond tourner (Jamais vu comme il s’en passait des choses, sur ce plafond…). En plongeant dans les limbes du sommeil : paranoïa légère, visions assez distinctes de mousses paysagiques et d’icebergs orgiaques.

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Effet secondaire imprévu : après quelques jours de prise de Paplib, le sujet pourra constater qu’il en a rempli toutes les petites poches de son cerveau. Le cerveau les régurgitant à des moments imprévus : « Xylocaine » sur le chemin du boulot, « Cast And Costumes » dans une maison étrangère, « Cocosmile » au rythme des pas de la personne aimée qui s’approche.

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ESP SUMMER / Mars Is A Ten (1995)


ESP Summer Mars Is A Ten

Ian Masters (des Pale Saints) et Warn DeFever (de His Name Is Alive) ont enregistrés ce disque en 1995. Il est passé complètement inaperçu et demeure quasiment inconnu. Pourtant c’est un chef-d’œuvre ultime. Je pense qu’ils ont tout fait dans une maison à la campagne, composant et enregistrant au réveil les chansons des limbes d’un sommeil rural, tantôt ensoleillé et apaisé, tantôt neigeux et mélancolique. Des guitares pastorales, des parties très simples, un piano désaccordé, des échantillons chelous, des chœurs angéliques… Une musique de chambre d’éternels adolescents, bucolique et aérienne dont l’écoute agît comme un baume réparateur dans toutes les conditions, sur tous les plans émotionnels et affectifs, hiver comme été, nuit comme jour. Un joli scattered brain effort où les choses arrivent comme par enchantement, telle cette guitare de la dernière chanson « No June » qui intervient accidentellement trop tôt sur l’album. On peut se le procurer en digital sur le site d’His Name Is Alive. Sorti sous le nom d’ESP Continent en France et d’ESP Summer dans le reste du monde, il est plutôt difficile de trouver les éditions CD ou cassette.

par Tom Gagnaire

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