BLACK DIAMOND HEAVIES


Black Diamond Heavies

À l’heure de la surproduction musicale, des clips de plus en plus flashy / « ouais matte ma putain de vie en or massif », on en vient à se demander si, pour faire de la musique, faut pas finalement la plus belle gueule, le meilleur matos, le porte monnaie et la hype attitude quoi… Bah NON, tout droit sortis du grenier le plus poussiéreux qui soit*, deux cowboys, clopes sans filtres et Whiskey en main, te balancent la purée façon machine de guerre. Le boogie, le rock’n’roll, la soul, tout ça ils l’ont mille fois plus que bill l’oncle rock, bob l’oncle funk, ou ben l’oncle soul réunis. James Leg à l’orgue over saturé (deux claviers, un pour les basses, l’autre pour la mélodie) et Van Campbell, batteur de talent, que dis-je, de génie, ont sorti deux albums, Every Damn Time (2007) et A Touch Of Someone Else’s Class (2008) sur Alive Records, label de Radio Moscow ou encore du premier album des Black Keys.

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THE WHITEST BOY ALIVE


The Whitest Boy Alive

Remballe tes cours de musique, tes vingt notes à la seconde et ta théorie. Pourquoi faire compliqué quand on peut planer simplement ? Ce groupe me libère. C’est propre, léger, tellement léger que quand je l’écoute je m’envole et je ne fais pas dix bornes, non, je fais le tour du monde et ce n’est que tour de chauffe. Leur musique m’hydrate, elle coule dans mes veines et il me faut ma dose pour planer correctement. Leur son m’inspire mais pas dans le genre « je mets quel slip aujourd’hui ? Le rouge ou le bleu ? » Ça va au-delà de ça, c’est un maelstrom de liberté, d’idées, de rêves, de nostalgie qui tourbillonnent à grande allure derrière mon front et qui me paralysent, tout ce qui est concret se dématérialise et il ne reste plus que moi. Ce n’est pas un groupe c’est de la sorcellerie, c’est magique.

par Aurélien Buttin

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VIOLENT SCAREDY CATS


Images : Hedwige Dhénain

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Violent Scaredy Cats


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Violent Scaredy Cats


Violent Scaredy Cats, qu’est-ce qui vous donne envie de devenir violent ?

Louis : Les gens. La connerie des gens. Et le fait de ne pas être compris.

Votre animal totem ?

Louis : Colette.

Maxime : C’est son chat.

Louis : C’est ma chatte.

Aurélien : Le renard roux du désert !

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Violent Scaredy Cats


Aurélien : Avant Violent Scaredy Cats, j’avais un petit groupe… On a rencontré Richard, avec qui on a créé quelques compos. Il n’y avait pas vraiment d’objectif, pas de fil conducteur. On jouait un petit peu comme on avait envie de jouer. Jusqu’à ce qu’on rencontre Max, avec qui on a réussi à développer des compos dans un style mieux défini. On a (mal) enregistré quelques titres…

… que vous ne jouez plus aujourd’hui ?

Richard : Non, à part quelques-uns.

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Violent Scaredy Cats


Simplifions. Dans la grande famille de la scène rock française, on rencontre plusieurs catégories d’obsédés. Il y a par exemple l’obsédé méthodique, celui qui aime tout décortiquer. Au plus fort de sa névrose, il n’est pas rare qu’on le découvre éveillé dans sa cuisine vers 5h du matin en train de comparer le son d’une Leffe brune et d’une Affligem triple quand on les verse dans un verre. Il enregistre les deux effets sur un Nagra dernier cri et note ses observations dans un carnet Moleskine de format A5, revêtu d’une peau de mouton. A Subjective, on aime bien ce type de zikos psychotique qu’on a souvent mis à l’honneur de notre webzine.

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Les Violent Scaredy Cats appartiennent à un autre genre d’obsédés et on les aime tout autant. Au début, je pensais qu’ils étaient Anglais. Je les imaginais en train de jouer dans des caves à Sheffield ou à Manchester, un peu dandys, un peu crades, devant un public surchauffé où les visages évoquent vaguement les personnages de Full Monty. En fait, ils viennent d’Amiens – seul le chanteur est British – mais ils trimbalent avec eux cet héritage anglo-saxon qu’ils cherchent à sublimer. Obsédés par l’efficacité, ils ont un sens inné du rythme qui, presque par effraction, va s’incruster dans votre mémoire, devenir indélogeable, et changer la couleur des nuits en un violet sombre et épileptique.

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