KIDSAREDEAD POUR CHRIS WEISMAN


Kidsaredead est fondu des expériences prolifiques de Chris Weisman. Il nous l’avait confié dans une chronique dédiée à son œuvre et à la scène de Brattelboro. Chris Weisman est un drôle de bonhomme pourvu d’une intuition mélodique sans pareil, que son amour des enregistrements lo-fi n’altère en rien. C’est vrai, c’est un peu sec à la première écoute et on a l’impression que Weisman enregistre sur un quatre pistes, en fin de soirée, sans trop se soucier de l’aspect brut de sa production.

Kidsaredead a été sollicité par le label OSR Tapes pour participer à l’enregistrement d’une compilation entièrement dédiée à Weisman qui rassemble 67 titres et presque autant de contributeurs. Kidsaredead a invité quelques amis pour l’occasion : Jesse de This Is The Kit, Ricky Hollywood ou encore Alex d’Orval Carlos Sibelius. C’est une belle histoire dans laquelle tout le monde est content, surtout nos oreilles.

Kidsaredead a complétement abandonné le coté lo-fi propre à Chris Weisman pour y mettre sa patte, pour faire des trois compositions qu’il reprend de véritables covers ; il ne se borne pas à reprendre les titres à l’identique, il les réarrange, remplace une guitare par un clavier, ajoute des chœurs, une flûte traversière.

Le titre « I Draw You Near » ne peut laisser froid et se démarque franchement du titre original. On se surprend rapidement à faire partie des chœurs, à fredonner ces textes abscons qui nous font pourtant craquer à la première écoute :

« Mama, I think that you’re Obama

I think that you’re the president here

I know that’s weird »



 

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NICOLAS PAUGAM : ENFIN UN VISAGE SUR UN NOM


Mettre un visage sur un nom, c’est important. Pourtant, ne pas pouvoir le faire participe à un mystère et il suffit de prendre quelques exemples de groupes célèbres où l’identité des artistes est « maquées » – littéralement ou non – pour s’en rendre compte : The Residents, Cascadeur, Gorillaz, Marvin Pontiac et bien sûr les Daft Punk. Mais quand on veut, on peut. Grâce au fabuleux outil qu’est l’internet, vous trouvez l’identité de tous ces personnages en deux clics, leurs photos en un troisième. Probablement car les fans et les journalistes sont friands de ces révélations. Avec Nicolas Paugam, c’est Subjective qui vend la mèche et dévoile enfin la binette de ce mystérieux personnage.

 

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Bad Bats : Cavern (2014)


Cavern est un disque qui fût enregistré entre Paris et Tokyo par Edouard Rose, membre de notre obsession Feu Machin. L’album est sorti le 17 novembre chez Humanist Records. Tout a commencé pour moi avec « Mothern Cavern », titre phare de l’album capable de recycler impeccablement l’ambiant en y fourrant de petites doses de tropicalisme et de surf. On s’imagine bien étalés sur un transat, les pieds enfoncés dans le sable, à regarder les baigneurs patauger. Pas banal. D’autant plus qu’à l’écoute de l’album dans son entièreté, ce titre fait figure de spécimen, intelligemment logé parmi des titres plus électroniques, moins organiques, et surtout moins apaisants. Les voix sous-mixées, branchées en écho et les harmonies hypnotisantes marquent l’album du sceau de l’intuition la plus reptilienne. A l’instar de ce que l’on trouve dans les meilleures productions de Kraut ou d’electronica, les nappes de claviers, les sons lancinants étirés et les rythmes mécaniques vous fixent dans une léthargie contemplative

 

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Oeil d’Atlas…


à venir …



Robbing Millions: LaLa songs


Quand Lucien de Robbing Millions, à propos du Boureima Disco et le Super Bonkaney – hé oui ça change des éternels 100 meilleurs groupes de pop-rock -, nous confiait qu’il se serait bien vu faire une compilation de chansons qui font « la la », nous avons bien sûr sauté sur l’occasion et insisté pour qu’il nous en fasse profiter. Lala ? Lalali ? Lalalère ? Sont-ce les signes de la disparition du mot au profit de la pure musicalité ou l’expression certaine d’un contentement un peu innocent ?  La réponse en neuf titres chargés de lallations.

 

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La Féline : « Adieu l’Enfance » (2014)


« Si tu associes des images à la musique, ça donne une nécessité à tes notes, ça projette une atmosphère », nous confiait Agnès Gayraud – chanteuse du groupe La Féline – dans une interview.

À l’origine du titre « Adieu l’Enfance », une photographie d’Agnès lorsqu’elle était enfant. Souriante, cheveux courts, elle porte en elle les secrets de l’enfance et sur elle un manteau bleu pastel. Dans ce tableau en contre plongée, l’enfant « debout sur [son] rocher » surplombe sans le savoir un public déjà conquis, le regard timide et rieur tourné vers un hors champ qui l’anime. Et c’est comme si Agnès Gayraud avait durant toutes ces années emmené avec elle ce mystérieux hors champ, comme un monde rien qu’à elle, devenu depuis espace musical qu’elle explore sans cesse sans trop en dévoiler le secret. Faute de pouvoir le voir, on peut l’écouter, le deviner. Depuis le premier morceau du premier EP. Il est sensible cet endroit, il est sensuel et suave, sombre parfois, lumineux souvent. Et puis depuis peu, il y a cette phrase taguée sur les murs. « Adieu l’enfance ». A-t-on affaire à un règlement de compte ? Une revendication ? Ça ne peut pas être ça, personne n’aime les adieux.

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Nicolas Paugam : quelques mélodistes Brésiliens


Après une première playlist hétéroclite, Nicolas Paugam se concentre cette fois-ci sur la musique Brésilienne, la Musica Popular Brasileira, courant musical qui émergea à la fin des années 60 et qui concentre des styles variés, souvent présenté comme l’heureux croisement entre le rock et la bossa nova.

Nicolas Paugam pour Subjective « Quelques mélodistes brésiliens » by Subjective_Music on Mixcloud

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